Un quotidien qui s’apparente à un véritable calvaire
Cette maladie rare qu’est la triméthylaminurie rend invivable le quotidien des quelques 600 personnes qui en souffrent. Kelly fait partie de ces personnes que ce syndrome empêche de mener une existence normale… La jeune femme originaire d’Angleterre dégage, en effet, une odeur nauséabonde de poisson en permanence. Elle a fait part de son calvaire au cours d’un entretien accordé au Daily Mail où elle explique à quel point cela affecte son quotidien et ses relations avec ses proches et amis. « C’est souvent arrivé qu’on me demande si je mangeais du poisson, ou qu’on dise que je sentais la mer » lâche-t-elle, ajoutant qu’elle prenait des pilules pour limiter les odeurs. En plus de l’obliger à suivre un traitement, cette maladie a d’énormes contraintes sur sa vie, et ce jusque dans son travail. Kelly, radiologue à l’hôpital, a dû prendre la décision complexe et contraignante de travailler en horaires décalés afin de ne plus être en contact avec ses collègues, fortement gênés par son odeur.
Cependant, la jeune femme a bien dû apprendre à faire avec cette maladie à laquelle on n’a pas encore trouvé de véritable remède. « Je ne vais pas dire que si j’entends quelqu’un se plaindre, cela ne me fera rien, mais je prends ça avec du recul » lâche-t-elle, en relativisant. Une belle leçon de courage !
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