Une infirmière demande aux français de rester chez eux
Geneviève est infirmière dans les Deux-Sèvres et la jeune femme a complètement perdu ses moyens face au comportement de certains français qui refusent de se confiner. Alors que ses collègues de Mulhouse craquaient complètement, elle déclarait :« Ce n’est pas une grippe ou une varicelle. Ça tue, ça nous tue. On a des infirmiers dans l’Est qui meurent. On enterre nos collègues. Les premiers à être touchés c’est nous. On n’a pas le droit de retrait, ça fait partie de notre conscience, on y va. (…) Je fais tout ça pour des gens, qui continuent de se balader pour des vacances. »
L’ancienne Miss Eva Colas touchée par le coronavirus
Dans les colonnes de Corse Matin paru ce mardi 24 mars, Eva Colas a annoncé qu’elle était atteinte du coronavirus. La première dauphine de Maëva Coucke a été diagnostiquée en début de mois, puis par la suite elle est restée chez elle afin de se confiner. C’est après avoir remarqué plusieurs symptômes avec son compagnon que le couple a décidé d’appeler le SAMU qui les a vite pris en charge. Elle explique : « Le médecin nous a prescrit du paracétamol et des vitamines C, raconte la jeune femme. Notre état ne nécessitant pas d’hospitalisation, nous sommes donc restés chez mes parents, à Paris, puis la fièvre est tombée. Ma mère et mon beau-père sont aussi touchés ainsi que mes beaux-parents. En revanche ma sœur est asymptomatique. » Une autre miss assistait au décès d’un homme dû au coronavirus.
Sur le même sujet
C’est en Nouvelle Aquitaine que la jeune femme s’est confinée avec son homme. Des mesures ont été très tôt prises pour le bien de sa famille, elle déclare : « C’est une demeure isolée avec un jardin. Tout est calme, nous pouvons évoluer à l’extérieur sans craindre car nous n’avons aucun voisin. »
Puis Eva termine en conseillant au français de respecter les règles de confinement : « La cousine de mon ami, infirmière, n’ose plus rentrer chez elle à la fin de sa journée de travail, de crainte de contaminer ses parents, déclare la jeune femme. Elle en est réduite à dormir à l’hôpital. Elle raconte que le climat est très tendu y compris au sein du personnel. Ils manquent de tout, d‘équipements, de masques, cela crée des pressions… »
Qu’en pensez-vous ?