Covid-19 : l’inquiétude grandit face au variant Omicron
C’est en Afrique du Sud que le variant Omicron a été repéré pour la première. Celui-ci inquiète beaucoup de par sa contagiosité et le fait que les mutations peuvent résister aux vaccins. Alors que la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, ou encore le Royaume-Uni, ont eu leurs premiers cas, pour Olivier Véran, il se pourrait qu’il arrive sur le territoire. « À date, il n’y a pas encore eu d’identification de ce type de variant, mais c’est une question d’heures, très probablement ».
Selon lui, cela ne doit pas empêcher les gens de se faire vacciner. Bien au contraire, il espère que la dose de rappel sera injectée au plus grand nombre : « Je souhaite que nous puissions arriver ou nous approcher très fortement des 10 millions de Français qui ont reçu leur rappel d’ici la fin de cette semaine. (…) Il y a un engouement pour la vaccination, une augmentation très importante du nombre de rendez-vous ». Cela pourrait aider à passer la nouvelle vague « sans mesure de restrictions ». Si pour le moment ni couvre-feu, ni confinement ne sont sur la table, ce variant pourrait bien mettre en péril les fêtes de fin d’année.
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Va-t-on se faire vacciner contre le variant Omicron ?
Au vu de ces informations, les laboratoires Moderna et Pfizer vont-ils devoir modifier les formules de leurs vaccins ? Après que l’OMS ait déclaré que le variant Omicron était « préoccupant », Moderna a publié vendredi un communiqué. Dans celui-ci, on comprend qu’une dose de rappel spécifique pourrait être mise en place. Stéphane Bancel, le patron de la filiale française de Modern a déclaré : « Depuis le début, nous avons dit que, pour combattre la pandémie, il était impératif d’être proactif face à l’évolution du virus. (…) Les mutations du variant Omicron sont préoccupantes et, depuis plusieurs jours, nous avançons aussi vite que possible pour exécuter notre stratégie afin de lutter contre ce variant ».
Pfizer a annoncé avoir étudié le variant et attendre les résultats « au plus tard dans deux semaines ». Ils attendent de voir si effectivement il va échapper à la protection vaccinale. Un porte-parole a précisé que les deux laboratoires se sont préparés à ajuster les formules des vaccins en moins de six semaines. Mais aussi de « livrer les premières doses en 100 jours ». En tout cas, à partir du 15 juillet, afin que le Pass Sanitaire soit valide, il faudra avoir fait une dose de rappel.