Décès de Jean-Marie Le Pen : Marine Le Pen angoissée au sujet de l’ultime hommage qui lui sera rendu

Suite à la disparition de Jean-Marie Le Pen ce mardi 7 janvier 2025, les réactions n’ont pas tardé. Et tant sur la Toile que dans les rues, de nombreux débordements ont été constatés. Il faut dire que le cofondateur du Front National n’avait pas que des amis. Contre toute attente, Maeva Ghennam s’est publiquement réjouie du décès de la figure de l’extrême-droite.

Et elle n’est certainement pas la seule puisque des rassemblements ont eu lieu place de la République à Paris le soir même. Mais ces célébrations autour du décès de Jean-Marie Le Pen ont aussitôt choqué Kim Glow. De son côté, sa fille Marine Le Pen n’a pas tardé à prendre les choses en main, après avoir appris son décès d’une triste façon.

Marine Le Pen organise les adieux à son père

Quatre jours après la disparition de Jean-Marie Le Pen à l’âge de 96 ans, auront lieu ses obsèques à La Trinité-sur-Mer dans le Morbihan en Bretagne. Une cérémonie qui prévoit d’être très intime et de regrouper uniquement le cercle familial très proche. Elle devrait donc se dérouler ce samedi 11 janvier 2025 dans la ville natale de la figure de l’extrême-droite. Mais, la pression autour du décès du patriarche ne manque pas d’inquiéter sa famille. À commencer par sa fille Marine Le Pen.

Après avoir appris sa mort depuis un avion qui la ramenait de Mayotte à Paris, la présidente du Rassemblement National a rendu hommage à son père. « Un âge vénérable avait pris le guerrier mais nous avait rendu notre père. La mort est venue nous le reprendre. Beaucoup de gens qu’il aime l’attendent là-haut. Beaucoup de gens qui l’aiment le pleurent ici-bas. Bon vent, bonne mer Papa ! », a-t-elle écrit. Dorénavant, Marine Le Pen organise une cérémonie religieuse publique en hommage à ce dernier.

Elle s’inquiète de possibles débordements

Mais elle s’inquiète d’ores et déjà de possibles débordements. À noter que la cérémonie se tiendra à 11 heures, ce jeudi 16 janvier 2025, en l’église de Val-de-Grâce à Paris. « Ça ne sera pas facile de gérer l’événement et ça risque d’être le bordel. Que des débiles s’invitent inquiète Marine Le Pen », a confié une source proche de cette dernière à nos confrères du Parisien. Par cela, la collègue de Jordan Bardella entend autant les militants de gauche que les néonazis d’ultra-droite.

« Le profil des derniers à être venus voir Jean-Marie Le Pen chez lui n’était pas folichon… », peut-on lire en référence à des vidéos de quelques musiciens néonazis au domicile de Jean-Marie Le Pen en septembre dernier. Quant à la cérémonie en tant que telle, « Marine Le Pen tenait à ce que ce soit militaire ». La fille du patriarche souhaite « rendre un hommage au statut d’ancien combattant de son père. C’est d’ailleurs un ancien aumônier militaire qui dirige la messe en français, et non en latin… ».