Le décès tragique de Lindsay a secoué la France entière. En mai 2023, la jeune fille âgée de seulement 13 ans met fin à ses jours par pendaison, après avoir été victime de harcèlement au collège durant une partie de l’année scolaire. Trois mois avant le décès de l’adolescente, une lettre d’adieu avait été retrouvée sous son lit. « Si vous lisez cette lettre, c’est que je suis sûrement partie. (…) Je n’en pouvais plus des insultes matin et soir, des moqueries, des menaces », contenait-elle.
Lorsque cette lettre avait été découverte par la mère et le beau-père de Lindsay, ces derniers ont fait leur possible pour tenter de mettre fin à cet acharnement quotidien qu’elle subissait. Ainsi, ces derniers avaient porté plainte contre trois mineures accusées de lui mener la vie dure. Par ailleurs, ils avaient également sollicité l’académie de Lille, à laquelle ils envoient de nombreux courriers, ainsi que la direction du collège. Malheureusement, toutes ces procédures n’ont pas empêché le pire.
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La meilleure amie de Lindsay s’explique sur cette lettre d’adieu
Néanmoins, une expertise a révélé que la lettre d’adieu de Lindsay n’avait pas été écrite de sa main. En réalité, l’auteure n’est autre que Maylis, la meilleure amie de la jeune fille. Elle-même victime de harcèlement, cette dernière s’est justifiée sur Sept à Huit. Selon son récit, Lindsay aurait bel et bien écrit une lettre de suicide quelques mois avant de passer à l’acte. Toutefois, celle-ci aurait été déchirée par la jeune fille, lorsque ses parents l’ont découverte.
Finalement, la mère de Lindsay aurait demandé à sa fille de la réécrire mot pour mot, afin de renforcer le dossier dans le cadre de l’enquête. Or, l’adolescente n’aurait pu s’y résigner et aurait demandé de l’aide à sa meilleure amie. Ainsi, Maylis explique : « Réécrire une lettre, mot pour mot, de suicide, c’est compliqué. Elle pleurait. C’est à ce moment-là qu’elle m’a demandé si, moi, je pouvais écrire cette lettre. (…) Elle me disait une phrase et je la recopiais ». Puis, de préciser :
Elle m’a bien dit de dire à personne que c’était moi qui avais écrit cette lettre. C’est peut-être écrit de ma main, mais ce ne sont pas mes mots.
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Une autre personne mise en cause dans l’affaire, les parents de Maylis décident d’agir
Et si des jeunes filles de son collège ont été tenues responsables du suicide de Lindsay, au même titre que le directeur de l’établissement, une autre personne l’aurait poussée à mettre fin à ses jours. En effet, quelques jours avant sa mort, son ex-petit ami se serait également retourné contre elle et aurait dit qu’elle faisait des vidéos et photos à caractère sexuel. « Elle n’était pas bien, elle pleurait, elle disait qu’elle n’avait plus rien à perdre. Qu’il lui avait fait beaucoup de mal », confie sa meilleure amie dans le reportage.
Maylis ne s’est toujours pas remis du suicide de Lindsay. D’ailleurs, l’adolescente entretient un rituel bien particulier tous les soirs pour essayer de se reconstruire. Mais le traumatisme reste présent. « Je ne suis jamais dehors seule (…) Je sors qu’avec mes parents », confie-t-elle. Puis, sa mère avoue avoir pris une grande décision pour le bien-être de sa fille : « Avec mon mari, on a discuté et on a décidé de tous partir ». De fait, Maïlys va reprendre les cours dans une autre région pour espérer faire son deuil.
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