La ville d’Épinay-sur-Orge est sous le choc après cette macabre découverte ! Dans la nuit du 7 au 8 février, Louise, une fillette de 11 ans, a été retrouvée morte dans un bois à proximité de son collège. Son absence inexpliquée en fin de journée avait alerté ses proches. Avant que l’enquête ne bascule vers une terrible réalité…
Les premières constatations laissent planer de nombreuses interrogations. Si l’autopsie révèle plusieurs coups de couteau, aucune trace de violences sexuelles n’est notable. De son côté, une amie de Louise a livré un témoignage poignant. L’arme du crime reste introuvable, tandis qu’un couple a été remis en liberté. L’enquête se poursuit dans un climat d’incertitude.
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Une scène de crime pleine de mystères
Les éléments récoltés sur la scène du drame nourrissent bien des questions. Après plusieurs heures de recherches, les autorités ont retrouvé le corps de Louise en pleine nuit. La fillette avait quitté son collège vers 15h pour rentrer chez elle à pied. Mais elle n’est jamais arrivée. Ses proches, inquiets, ont rapidement donné l’alerte. Aussitôt, une enquête pour « disparition inquiétante » a débuté. Sur place, les forces de l’ordre n’ont trouvé aucun élément tangible pour d’identifier un suspect. L’autopsie a confirmé que Louise avait reçu plusieurs coups de couteau.
Toutefois, « aucun élément ne permettait d’affirmer que des violences sexuelles avaient été commises », a précisé le parquet d’Evry. Cette absence de preuves matérielles complique le travail des enquêteurs. Ils épluchent les vidéosurveillance et analysent la téléphonie pour retracer les dernières heures de Louise. Un couple un temps placé en garde à vue a finalement été relâché, faute de preuves suffisantes. Pour l’heure, aucun témoin ne semble avoir aperçu Louise en difficulté ou accompagnée avant sa disparition.
Louise, une victime sans antécédents particuliers
Les recherches se concentrent également sur l’arme du crime, toujours introuvable, qui pourrait livrer des indices cruciaux. Selon les premières investigations, aucun conflit notable n’apparaît dans l’entourage scolaire ou familial de Louise. Les forces de l’ordre n’excluent cependant aucune hypothèse : mauvaise rencontre, préméditation ou encore acte de violence spontané. L’expertise approfondie du corps n’a pas révélé d’indices indiquant une lutte ou une agression sexuelle. Ses vêtements étaient intacts, comme lors d’une attaque brutale et ciblée.
« Quand bien même cette personne suivait réellement la victime, rien à ce stade ne permet d’affirmer qu’il s’agit bien du tueur », indique une source proche de l’enquête. Face à cette tragédie, l’émotion est immense dans la communauté scolaire de Louise. Le rectorat de l’académie de Versailles a annoncé la mise en place d’un dispositif de soutien psychologique pour les élèves et le personnel de l’établissement. Tandis que l’enquête se poursuit, l’angoisse demeure, alimentée par l’absence de réponses claires sur les circonstances de ce drame.