Quatre jours seulement après le tragique décès de Matisse, jeune adolescent de 15 ans, son père Christophe Marchais, brisé par la douleur, a partagé ses sentiments avec France Bleu Berry. Le deuil se mêle à la résilience pour ce père qui promet de lutter en mémoire de son fils. Chaque matin est une épreuve, une réminiscence douloureuse du drame.
La tragédie a touché la petite communauté de Châteauroux, où devant le restaurant familial de Christophe, les hommages se multiplient. Bouquets de fleurs, bougies, peluches… Chacun de ces gestes renforce la famille dans cette épreuve. Matisse, décrit par son père comme un garçon extrêmement gentil, se distinguait par son absence totale d’agressivité et son rôle de pacificateur au sein de sa famille.
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Le lien fort entre Matisse et son père
La relation entre Christophe et Matisse était exceptionnellement étroite, pleine de complicité et de surnoms affectueux. Parmi eux, « Ma grosse loutre », un clin d’œil à un exposé de Matisse sur les loutres en troisième. En effet, cette affection est visible à travers la ville, où les commerçants et les internautes affichent des images de loutres en soutien à cette famille endeuillée. « Je me suis dit qu’on était vachement balèze avec mon fils d’inonder la France avec des loutres », confie Christophe, trouvant un maigre réconfort dans cet hommage insolite.
En outre, la passion de Matisse pour la cuisine est un héritage familial. Christophe, qui dirige le restaurant Jeux 2 Goûts, reconnu par le Bib Gourmand 2024, envisageait de voir son fils embrasser cette carrière. Matisse, qui devait intégrer le bac professionnel après son CAP, partageait aussi un amour profond pour le football, sport qu’il pratiquait dans un club local. Christophe, se remémorant le gentil caractère de son défunt fils, déclare ainsi :
Matou, c’est un petit garçon de 15 ans, un vrai super gentil. Pas un geste d’agressivité, jamais, il était toujours là pour apaiser son grand frère, pour arranger les choses
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Christophe Marchais prend la défense de son fils
En réponse aux accusations de propos racistes récemment formulées contre Matisse, Christophe les balaye avec mépris. Il insiste ainsi sur l’intégration de son fils dans un milieu sportif multiculturel et rappelle ses propres origines diversifiées. Selon son père, l’adolescent est issu de l’immigration aussi, du côté de sa maman avec des racines algériennes et italiennes. « Je ne comprends pas qu’on puisse raconter ça sur Matou », conclut-il fermement, défendant la mémoire de son fils.
L’agresseur de Matisse, placé en détention provisoire pour tentative d’homicide, est un jeune déjà familier des autorités. Le 22 avril, il avait été interrogé dans une affaire de vol de téléphone portable sous menace d’un couteau. Sa mère, âgée de 37 ans, est soupçonnée d’avoir frappé Matisse alors qu’il était à terre. Le 29 avril, l’agresseur a été inculpé de meurtre et placé en détention. Sa mère a quant à elle été mise en examen pour violences volontaires sur une personne vulnérable. Par ailleurs, nous vous partagions la triste nouvelle du décès du fils de Francis Ngannou.