Décès d’Émile : ses grand-parents ont été placés en garde à vue

Durant l’été 2023, la disparition inexpliquée du petit Émile, âgé de deux ans et demi, dans le hameau du Haut-Vernet, a bouleversé l’opinion publique. À ce jour, seuls ses ossements ont été découverts en mars dernier, sans qu’aucun éclaircissement n’ait été apporté sur les circonstances exactes du drame. Près de deux ans plus tard, cette énigme non résolue continue de troubler l’ensemble du pays… Tout comme les enquêteurs chargés de l’affaire.

Récemment, un nouvel élément est venu relancer l’enquête : une jardinière, saisie au cours des investigations, contenait des « traces de sang suspectes ». Par ailleurs, un lieu régulièrement fréquenté par les proches du garçonnet suscite désormais une attention particulière de la part des enquêteurs. Ainsi, les recherches reprennent avec vigueur, portées par ces nouvelles pistes qui pourraient, enfin, faire toute la lumière sur cette affaire bouleversante.

Affaire Émile : une enquête relancée par des gardes à vue

L’enquête sur la disparition d’Émile, connaît une nouvelle accélération. Le garçon avait disparu le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet, sans laisser de trace. Pendant de longs mois, l’affaire a piétiné. Mais une découverte récente a tout changé. Comme nous vous le disions, le 13 mars 2025, les enquêteurs de la section de recherches de Marseille sont revenus sur les lieux. Près de la chapelle du hameau, une jardinière a été saisie. À l’aide du Bluestar, des « traces de sang suspectes » ont été détectées sur le bac à fleurs. Ces indices, bien que toujours en cours d’analyse, ont ravivé la piste d’une implication humaine. « Qu’il puisse y avoir une intervention humaine, ça, c’est désormais fort probable », confie une source policière.

Ce contexte a conduit, ce 25 mars, à l’interpellation de quatre membres de la famille d’Émile, dont ses grands-parents maternels.

Ce matin, 25 mars 2025, Philippe Vedovini et son épouse, grands-parents d’Émile Soleil, ainsi que deux de leurs enfants majeurs, ont été placés en garde à vue des chefs d’homicide volontaire et recel de cadavre

A confirmé le procureur Jean-Luc Blachon. Cette série de gardes à vue pourrait marquer un tournant. Après des mois de silence et de spéculations, les enquêteurs espèrent enfin lever le voile sur les circonstances exactes de la mort du jeune garçon.

La thèse criminelle se précise…

L’affaire Émile franchit un cap car jusqu’ici, la piste d’un accident restait envisagée. Mais les derniers développements donnent une tout autre direction à l’enquête. Ce mardi 25 mars 2025, quatre proches du garçonnet, dont ses grands-parents Philippe Vedovini et son épouse, ont été placés en garde à vue. Deux de leurs enfants majeurs sont également concernés : « Ces placements en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois »

Dans C l’hebdo, le général François Daoust a rappelé l’ouverture nécessaire de l’enquête : « Il faut prendre en compte toutes les possibilités, allant de la préméditation au crime de rôdeur en passant par le malheureux accident ». Mais une chose est claire : les enquêteurs privilégient désormais l’idée d’une action humaine. Alors que le silence règne du côté du parquet pour ne « pas donner d’indications aux personnes susceptibles d’être impliquées dans la mort du petit Émile », les prochaines heures s’annoncent décisives.