Décès du petit Émile : le petit Grégory se retrouve au cœur de l’affaire

Deux petits garçons disparus, liés par un même destin tragique. Depuis le début de l’affaire Émile, des similitudes aussi troublantes qu’indéniables sont constatées entre son histoire et celle de Grégory, le jeune garçon de quatre ans assassiné en 1984. C’est d’ailleurs pour cette raison que les enquêteurs refusent de reproduire les mêmes erreurs qu’à l’époque. Malgré tout, le fait est que les deux affaires présentent de nombreux points en commun.

C’est en effet ce que les journalistes du Parisien constatent, après des entrevues avec Thibaut Solano et Jacques Dallest, respectivement auteurs de La voix rauque et Sur les chemins du crime. Pour les deux jeunes garçons, l’affaire se déroule « en milieu rural, dans un cadre restreint, avec peu d’habitants. Ce sont des zones où il y a peu de passage, donc peu de témoins, ça rend l’identification de l’auteur plus complexe », indique d’abord ce deuxième à nos confrères.

Des similitudes troublantes entre la disparition d’Émile et celle de Grégory

Cependant, Jacques Dallest rappelle que, contrairement à la mort du petit Émile, celle de Gregory ne laisse aucun doute possible quant à la piste criminelle. « Il n’y avait aucun doute sur l’aspect criminel, il a été ligoté et jeté à l’eau. Le corbeau, qui menaçait la famille depuis trois ans, a envoyé une lettre de revendication le jour du meurtre », précise de son côté Thibaut Solano.

Concernant Émile, même si l’enquête privilégie aujourd’hui l’hypothèse d’un acte criminel, il existe toujours un doute et de nombreuses zones d’ombre dans le dossier. En effet, « la piste de l’accident ou d’une correction qui aurait mal tourné » est également envisagée par les enquêteurs. Autre similitude troublante entre la disparition des deux enfants ? Le cercle familial, soupçonné d’avoir joué un rôle dans leur mort.

Le cercle familial soupçonné dans les deux affaires

« On sait maintenant avec certitude que c’est quelqu’un du cercle familial », explique Thibaut Solano au sujet du meurtrier du petit Gregory, qui avait un mobile clair selon lui : « C’est le résultat d’une vengeance dans un contexte de jalousie et de tensions familiales ». Or, « Ce n’est pas le schéma pour Émile, on ne connaît pas de haines, de jalousies ou des rivalités dans la famille », rappelle Jacques Dallest.

Enfin, que ce soit pour Émile ou Gregory, l’opinion publique a rapidement « accusé » une personne responsable. « Il y a toujours un moment où quelqu’un devient la figure du coupable. Bernard Laroche, Christine Villemin et maintenant le grand-père d’Émile », illustre Jacques Dallest auprès du Parisien. Toutefois, comme le précise Thibaut Solano, malgré sa récente garde à vue, « on ne sait pas si le grand-père se trouve impliqué ». Pour l’heure, l’enquête se poursuit.

Des similitudes troublantes entre Emile et l’affaire du Petit Grégory.
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— aufeminin (@aufeminin) March 29, 2025