Décès du petit Émile : sa disparition a des similitudes avec une autre affaire

La disparition du petit Émile (dont les parents ont récemment accueilli un nouveau bébé) dans le Haut-Vernet en juillet 2023 continue de susciter de nombreuses interrogations. Âgé de deux ans et demi, il s’est volatilisé alors qu’il jouait près de la maison de ses grands-parents. Pendant plusieurs mois, les recherches sont restées vaines jusqu’à la découverte de ses ossements en mars 2024.

Un événement qui fait écho à une autre affaire survenue il y a 36 ans : celle de Yannis, un garçonnet de trois ans disparu en 1989 à Ganagobie. Pascaline, la mère de Yannis, a relevé plusieurs similitudes glaçantes entre les deux drames.

Émile, Yannis : deux disparitions à 36 ans d’intervalle

Le 2 mai 1989, Yannis, trois ans, disparaît dans la commune de Ganagobie, un village situé à environ 60 kilomètres du Haut-Vernet. L’enfant n’a jamais été retrouvé. En juillet 2023, c’est au tour d’Émile, du même âge, de disparaître dans des circonstances similaires.

Cette ressemblance a profondément marqué Pascaline, qui confie au média La Provence :

L’affaire du petit Émile m’a carrément fait replonger dans l’affaire.

Pour elle, ces deux disparitions répondent à un schéma quasi identique : des enfants qui jouent en extérieur dans un environnement rural, puis qui disparaissent sans laisser de traces immédiates.

Une découverte tardive des vêtements

Un élément en particulier a bouleversé la mère de Yannis : la découverte tardive des effets personnels des deux enfants. Dans le cas de son fils, les vêtements avaient été retrouvés 16 mois après le début des recherches, non loin de l’endroit de la disparition. De même, pour Émile, des vêtements ont été retrouvés à proximité du lieu où ses ossements ont été découverts, plusieurs mois après sa disparition.

Pour Pascaline, cette ressemblance ne peut être qu’un indice supplémentaire pointant vers une possible intervention extérieure:

C’est exactement la même situation : des enfants qui construisent des cabanes dans un environnement similaire, l’âge quasi-identique. Sa disparition a fait écho à ma propre histoire. Il en fut de même avec la découverte des vêtements (…) C’est exactement la même situation : un enfant disparait, et ses affaires réapparaissent bien plus tard. Comment expliquer cela ?

L’hypothèse d’un prédateur

Face à ces similitudes, Pascaline n’exclut pas l’idée qu’un prédateur puisse être impliqué. Elle rappelle que, dans les affaires non résolues, une confession tardive ou un nouvel élément peut tout changer. Si aucun lien direct n’a été établi entre ces deux disparitions, cette mère de famille ne perd pas espoir. Aujourd’hui âgée de 73 ans, elle continue de chercher des réponses et espère qu’un jour, la vérité sur la disparition de son fils éclatera au grand jour.

Dans l’affaire du petit Émile, les enquêteurs poursuivent leurs investigations. De nombreuses questions restent en suspens, et la douleur des familles concernées demeure vive. La piste criminelle reste fortement envisagée. Des interrogations sur la responsabilité de son grand père persiste. Reste à savoir si de nouveaux éléments viendront un jour lever le voile sur ces disparitions aussi troublantes qu’inexplicables.