Près d’un an après la découverte des ossements du petit Émile, l’enquête se poursuit pour comprendre les circonstances exactes de sa disparition. En mars 2024, une randonneuse avait fait la macabre découverte près du village du Vernet, où l’enfant passait ses vacances chez ses grands-parents. Malgré cette avancée, les autorités ne relâchent pas leurs efforts et plusieurs démarches ont été entreprises dans la plus grande discrétion.
Parmi ces démarches, une révélation récente a mis en lumière une fouille nocturne menée dans le cimetière du Haut-Vernet, juste après la disparition d’Émile. Cette opération, tenue secrète, visait à vérifier si le corps de l’enfant n’avait pas été dissimulé dans une sépulture clandestine. Une information qui soulève de nouvelles interrogations sur le déroulement des recherches.
Sur le même sujet
Une fouille nocturne passée sous silence
Selon le journaliste Valentin Doyen, invité de l’émission C L’Hebdo sur France 5, une opération de fouille a été menée de nuit. Loin du regard du public et des médias. Cette perquisition ciblait spécifiquement le cimetière du Haut-Vernet. Un lieu stratégique que les enquêteurs ont jugé pertinent d’examiner dans les premiers jours suivant la disparition de l’enfant. L’objectif de cette intervention était de vérifier si une tombe avait pu être creusée à la hâte. Afin de cacher le corps du petit Émile.
Une hypothèse qui, bien qu’explorée avec minutie, n’a débouché sur aucun élément concret. Les forces de l’ordre avaient choisi de garder secrète cette opération pour éviter d’entraver le bon déroulement des investigations. Et de ne pas alerter d’éventuels suspects. Cependant, le fait que cette fouille n’ait été révélée que récemment interroge sur d’autres pistes. Que les enquêteurs pourraient avoir suivies à l’insu du public. Plus récemment, une nouvelle intervention nocturne des enquêteurs a été signalée, toujours au Vernet.
Émile, de nouvelles analyses en cours
Cette fois, il s’agissait de saisir un élément troublant : une jardinière suspecte. Selon BFMTV, un courrier anonyme aurait attiré l’attention des autorités sur ce bac à fleurs. Ce dernier a, depuis, été envoyé à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale pour y rechercher d’éventuelles traces de sang. Si du sang d’origine humaine y est retrouvé, les experts procéderont à une extraction d’ADN. Afin de le comparer à celui issu des ossements du petit Émile.
Cette découverte pourrait être déterminante. Alors que les enquêteurs sont désormais presque convaincus que la disparition et la mort de l’enfant ne sont pas accidentelles. D’après une source proche du dossier citée par BFMTV, la thèse de l’intervention d’un tiers semble aujourd’hui être privilégiée. Les recherches se poursuivent donc. Avec l’espoir d’apporter enfin des réponses aux proches d’Émile. Et de faire éclater la vérité sur cette affaire tragique.