Aucune trace du petit Émile. Ce dernier a disparu le 8 juillet dernier dans les Alpes-de-Haute-Provence où il passait des vacances chez ses grands-parents. Depuis, les spéculations sur son sort foisonnent sur internet. La famille du petit garçon intrigue particulièrement. Tous les détails de la vie de ces membres sont méticuleusement disséqués depuis le début de l’affaire. Et ces derniers sont restés muets et ne donnent ni interview, ni aucune déclaration pour l’instant.
Le père a été le premier à être critiqué. Son comportement a été jugé inapproprié et autoritaire vis-à-vis des volontaires lors des battues pour retrouver son fils. Ces recherches, qui n’ont pas abouti, ont laissé place à une nouvelle étape d’analyse de données pour les enquêteurs. Le procureur en charge du dossier avait indiqué qu’aucune piste n’était écartée pour le moment.
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Le passé trouble du père d’Émile
Le papa du garçon se prénomme Colomban. Il est âgé de 26 ans, et s’est fait remarquer pour son appartenance à différents groupuscules d’extrême droite. Il aurait fait partie, selon la Dépêche, du GUD, Groupe Union Défense. Ce groupe est tristement connu pour ses actions violentes contre des personnes d’origine étrangère. Il fut également un militant très actif pour Bastion Social, un groupuscule dissous par arrêté ministériel en 2019.
Le soutien que lui a apporté une figure importante de l’extrême droite, Bernard Antony, proche de Jean-Marie Le Pen, a pareillement fait jaser. Il s’était exprimé pour défendre Colomban, le décrivant comme quelqu’un de timide et serviable. Le père est de plus membre et trésorier de Chrétien Solidarité, fondée par monsieur Anthony, d’obédience catholique traditionaliste. Le groupe publie aussi une revue, Reconquête, qui a pour sujets redondants la critique de l’Islam, l’anticommunisme ou encore l’avortement.
Une famille trop calme
La famille ne semble de plus pas faire l’unanimité auprès des habitants du village. Ces derniers, que certains internautes ont décrit comme fanatiques suite au message publié par la maman d’Émile, seraient étrangement calmes face à la gravité de la situation. Nos confrères du Parisien ont recueilli plusieurs témoignages au sein du village. Parmi eux, la petite-fille de la voisine des grands-parents, a évoqué une ambiance pesante et morose au sein d’un village où personne ne souhaiterait se trouver à l’heure actuelle.
On apprend par ailleurs selon la même source que les membres de la famille continueraient de manière tout à fait normale leur quotidien, ce qui a interpellé de nombreuses personnes sur la Toile. Ainsi, la grand-mère a été aperçue en train de faire ses courses et la famille fréquenterait toujours la piscine du village. Interrogé à ce sujet, le maitre nageur de l’établissement avait rétorqué : « Ils continuent de vivre quoi. » Le tain train quotidien semble donc se poursuivre malgré le drame.