Pas de traces du petit Emile pour le moment. Les opérations de ratissage judiciaire ayant été suspendues définitivement, les espoirs de retrouver le petit garçon sain et sauf ce sont extrêmement réduits au fil des jours. Une absence totale de preuves qui permettraient de le localiser rend l’affaire extrêmement compliquée pour les enquêteurs qui sont à sa recherche.
La famille du petit garçon s’était réunie pour une communion dans la petite chapelle du village afin de prier pour un retour d’Emile auprès d’eux. Le grand-père du petit garçon s’est montré particulièrement affecté par ce drame, s’effondrant lors de la petite cérémonie, selon un témoin présent sur place. Les Français retiennent pour le moment leur souffle dans l’attente de réponses.
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Les circonstances de la disparition
Alors que la famille d’Emile se préparait pour une petite randonnée en famille, ils remarquent la disparition de ce dernier, qui jouait dans le jardin de la propriété familiale dans le petit village du Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il est aperçu pour la dernière fois par deux témoins oculaires, qui le reconnaissent, mais affirment avoir perdu le contact visuel avec le petit garçon par la suite. Les autorités ont par ailleurs annoncé que plusieurs membres de la famille se trouvaient dans la maison au moment du drame.
La première piste envisagée est celle d’un accident qui aurait couté la vie au petit garçon. Une voiture de la région présentant des traces de sang qui avaient été analysés par les enquêteurs. La piste est rapidement écartée après que le laboratoire de recherche a indiqué qu’il s’agissait de sang animal. Depuis, le procureur de Dignes, en charge de l’affaire, avait déclaré que toutes les éventualités étaient possibles, et que l’enquête suivait son cours malgré l’absence totale de preuves.
Le passé troublant du père d’Emile
Comme cela est souvent les cas dans ce genre d’affaires, la vie de la famille proche de l’enfant est passée au peigne fin. Un élément troublant dans le passé du père d’Émile qui a refait surface a particulièrement intrigué. Ce dernier aurait été militant pendant de longues années, au sein d’un groupuscule d’extrême droite aux idées néofascistes. Le groupe, dénommé Bastion social Marseille, a été créé en 2017, et plusieurs de ses dirigeants ont été condamnés pour violence.
Il a été dissous officiellement lors d’un conseil des ministres en 2019, mais subsiste tout de même aujourd’hui sous la forme d’organisations locales décentralisées. L’attitude du père avait également été pointée du doigt lors des recherches. Un témoin présent sur les lieux avait témoigné auprès de nos confrères de la Dépêche, expliquant que ce dernier aurait recadré de manière très autoritaire plusieurs des volontaires présents lors des battues. Il précise par ailleurs que l’homme était étonnamment bien habillé pour des recherches de ce genre. En espérant avoir des nouvelles du petit garçon très prochainement.