Le pays est en émoi alors que la recherche continue pour retrouver Émile, un petit garçon de 2 ans et demi, qui a mystérieusement disparu il y a cinq jours. Le drame s’est déroulé chez ses grands-parents, où une dizaine de personnes étaient présentes lors de sa disparition selon nos confrères de BFM DICI. En effet, la disparition aurait eu lieu alors que plusieurs membres de la famille étaient réunis ce jour-là à la maison chez les grand-parents.
Depuis que la nouvelle du petit Émile a été rendue publique, la France entière suit l’affaire de près, dans l’espoir de le retrouver sain et sauf. Les autorités locales, ainsi que des équipes de secours et des bénévoles, se sont mobilisés pour mener des recherches exhaustives, explorant les moindres recoins de la région. Malgré leurs efforts, aucun indice significatif n’a été identifié jusqu’à présent.
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Les moyens d’enquête réévalués
Selon des informations rapportées par BFM le mercredi matin 12 Juillet, une cellule nationale d’enquête a été spécialement mise en place dans le département des Alpes-de-Haute-Provence pour se concentrer sur la disparition du jeune Émile. Cette équipe, basée dans la région, est composée de 25 enquêteurs, dont 15 appartenant à la section de recherches de Marseille et 10 membres du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.
Tous les enquêteurs concernés se concentrent exclusivement sur ce dossier, mobilisant leurs compétences et leur expertise afin de recueillir tous les éléments essentiels. Par ailleurs, ces derniers ont fait appel à des chiens Saint-Hubert pour tenter de retrouver la trace d’Émile. Stéphane Renaud, dresseur canin interrogé par BFMTV, explique que ces chiens ont un odorat très fin et sont capables de détecter l’odeur de l’enfant, qu’il soit vivant ou décédé depuis moins de quatre jours.
Les avancés de l’enquête
BFM DICI a révélé qu’Émile n’était pas seul avec ses grands-parents le week-end de sa disparition. En effet, il semblerait qu’un rassemblement familial se déroulait, réunissant plusieurs oncles, tantes et même des membres de la famille mineurs. Cette révélation ajoute une nouvelle dimension à l’affaire. Les enquêteurs avaient aussi découvert une trace de sang suspecte sur une voiture, ce qui avait suscité des inquiétudes. Cependant, le procureur de la République, Rémy Avon, également contacté par BFM DICI, a confirmé que les analyses ont révélé que cette trace de sang était d’origine animale. Une autre voiture comportait également des traces, mais il s’agissait de peinture, selon une source proche de nos confrères.
En ce qui concerne les opérations de ratissage, elles ont été interrompues ce mercredi et se sont soldées par un échec. Les gendarmes et deux véhicules de l’armée ont quitté Le Haut-Vernet en fin d’après-midi après avoir passé au peigne fin une superficie totale de 12 hectares. Néanmoins, certains gendarmes devraient revenir dans le hameau pour effectuer des recherches supplémentaires sur une petite parcelle qui n’a pas pu être inspectée en raison d’un problème technique.
La situation reste préoccupante, et les recherches se poursuivent avec l’espoir de trouver des réponses et de retrouver le jeune garçon disparu. Notons qu’une ligne téléphonique dédiée est ouverte, au 04.92.36.73.00.