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Enlèvement de Santiago : toujours activement recherchés, les parents se seraient rendus en Belgique

par Faustine Jehanne

Enlèvement de Santiago : toujours activement recherchés, les parents se seraient rendus en Belgique
Crédit photo : @Instagram

La traque des parents du petit Santiago, soupçonnés d’être à l’origine de son enlèvement le 21 octobre dernier, se poursuit en Belgique.

Le 22 octobre dernier, une alerte enlèvement a été déclenchée par la Direction nationale de la Police judiciaire. Ce signalement fait état de la disparition du petit Santiago, un nourrisson âgé de 17 jours. Au moment des faits, ce dernier était en soin intensif à maternité de l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Selon le procureur, la disparition de Santiago a été signalée après le débranchement de ses capteurs cardiaques.

En effet, le petit Santiago était sous surveillance médicale constante en raison de sa grande prématurité. Pour cause, le bébé est né avec presque deux mois d’avance. De fait, il requiert une assistance médicale indispensable. « Ce sont des patients qui ont une grande immaturité sur énormément d’organes. Ils ont besoin d’assistance respiratoire, il y a risque d’avoir des pauses respiratoires », souligne le docteur David Guedj, médecin et consultant à BFMTV.  Il déplore :

Sur une disparition d’autant d’heures, le pronostic vital est sombre.

Les parents de Santiago recherchés en Belgique

Principaux suspects dans l’affaire, les parents de Santiago sont toujours recherchés par les autorités. Âgés de 23 et 25 ans, les présumés ravisseurs sont soupçonnés d’avoir fui en Belgique avec le nouveau-né. De fait, le parquet de Bobigny a alors décidé d’adresser une décision d’enquête européenne aux autorités judiciaires du « plat pays ». « C’est une chose qui existe depuis 2017 en droit français, cela permet d’accélérer et de faciliter les enquêtes transfrontalières », précise Cédric Logelin, porte-parole du ministère de la Justice, à BFMTV.

Il s’agit là d’un formulaire envoyé par les autorités françaises qui demandent à leurs confrères belges de procéder à des actes d’enquête qu’aurait fait la France si l’affaire se déroulait sur son territoire. « Un magistrat français va demander directement à un magistrat belge, allemand ou espagnol de faire par exemple une perquisition », illustre Cédric Logelin. À la demande du parquet de Mons, la police belge a diffusé dans la soirée du mardi 22 octobre un avis de recherche national dans le pays après l’enlèvement de Santiago :

[Les parents de Santiago] se déplacent à bord d’une Audi A4 bleu foncé immatriculée en France avec la plaque GR-956-ZV. N’intervenez pas personnellement et prévenez le cas échéant immédiatement la police.

Un point sur l’enquête

Pour l’heure, la géolocalisation des parents et de Santiago n’a pas encore été établie. Maître Tom Michel, avocat au barreau de Paris et de Bruxelles, confie auprès de nos confrères de BFMTV que « la difficulté dans ce genre de cas, c’est que la police va devoir gérer de nombreux signalements. Il va y avoir un travail de vérification dans un laps de temps extrêmement court ».

En France, l’alerte enlèvement déclenchée le mardi 22 octobre a été levée dans la même soirée. Toujours selon Cédric Logelin, il s’agit d’un « acte d’enquête comme les autres ». Il précise : « On va simplement médiatiser une disparition. Elle s’inscrit dans une stratégie d’enquête. Vous pouvez décider de la lever si vous avez pu avancer sur l’enquête ». Plus de 30 heures après la disparition du petit Santiago, son pronostic vital est incertain.

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