Une histoire poignante
Alex a failli mourir. La raison ? Son ex-conjointe exerçait une domination totale et abusive sur lui. Il n’avait pas le droit d’avoir de vie sociale, pas le droit de rencontrer du monde, il ne pouvait pas voir ses proches et était victime d’humiliations quotidiennes. Ainsi, en avril 2018, la justice britannique a condamné cette femme, Jordan Worth, pour « contrôle coercitif » avec coups et blessures. Elle est en prison pour sept ans et demi.
Ils se sont rencontrés à 16 ans et l’amour semblait pourtant au rendez-vous. En tout cas, rien ne laissait présager une telle violence chez Jordan. Toutefois, très vite, le comportement de cette dernière diffère… Et pour la première fois, Alex a accepté de se confier à Closer. « Je veux montrer que les femmes aussi exercent des violences conjugales. Ça a d’abord commencé par des remarques anodines. Elle me disait : ‘Je n’aime pas le gris. Tu ne devrais pas porter de vêtements de cette couleur.’ Ou bien : ‘Je n’aime pas ta coupe de cheveux.’ Mais je ne le prenais pas mal », explique-t-il.
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Puis la situation s’empire : jalousie incontrôlable, crises de colère. Alex n’en peut plus et au bout de deux ans de relation il décide de la quitter. « Mais elle est revenue en m’annonçant qu’elle était enceinte » lance-t-il. Alors forcément, très vite il suppose que sa fiancée va changer. Que cette grossesse signe le début d’un nouveau cycle. Il lui donne alors une seconde chance. En revanche, il s’est trompé. La situation ne fait que s’empirer à tel point que Jordan lui demande de totalement couper les ponts avec sa famille. Il déclare : « Je ne leur ai pas parlé pendant deux ans. Puis elle m’a obligé à changer de numéro de téléphone pour que mes proches cessent de me contacter. Et elle m’a forcé à quitter mon job. Elle m’interdisait de manger, et je devais dormir par terre. »
À cela s’est ajouté des violences physiques : « Elle m’agressait tous les jours. Elle me frappait dans mon sommeil. Elle me jetait de l’eau bouillante au visage et m’a même poignardé. Je suis resté pour protéger les enfants. J’avais peur de ce qu’elle ferait si je partais. » C’est la Police, une fois alerté par des voisins, qui libérera Alex. Ce dernier était couvert de bleus et les vêtements tâchés de sang. « Au début, je niais. Ils ont réussi à me faire comprendre que c’était grave. J’ai fini par avouer qu’elle me maltraitait. Ils ont déclaré que, sans leur intervention, je n’avais plus que dix jours à vivre. (…) Ces souvenirs ne me quitteront pas, mais j’ai appris à faire face. Je reçois beaucoup de soutien de mes amis et de ma famille. Maintenant, je veux construire un avenir pour moi et mes enfants » a déclaré le père de famille.
On lui souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve.