Vladirmir Poutine met en alerte la « force de dissuasion »
Après avoir récupéré Tchernobyl, les pays européens se crispent après l’annonce de Vladimir Poutine. Ce denier a demandé à l’a*mée russe de mettre en alerte la « force de dissuasion ». Celle-ci peut notamment comprendre une composante nucléaire. Selon Jean-Marie Collin, expert et co-porte-parole de la Campagne internationale pour abolir les a*mes nucléaires (Ican) : « Il ne s’agit pas d’une men*ce nucléaire classique. Cela signifie qu’un ensemble d’actions vont être prises afin que la Russie soit rapidement prête à utiliser l’a*me nucléaire ».
Le chef du Kremlin a justifié cette décision par les « déclarations belliqueuses de l’Otan » envers la Russie. Il en a profité pour critiquer les sanctions économiques prises à l’encontre de la Russie pour son invasion de l’Ukraine, selon lui « illégitimes ». Le chef de l’Etat men*ce ceux qui s’opposent au conflit de « conséquences que vous n’avez encore jamais connues ». Une question inquiète : faut-il craindre un conflit nucléaire ?
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Jeudi, alors que la Russie venait de lancer une « opération miliraire » en Ukraine et que Vladimir Poutine agitait la men*ce nucléaire en cas d’entrave à son offensive, Jean-Yves Le Drian déclarait que l’Otan était aussi une « alliance nucléaire ». Le ministre français des Affaires étrangères a rappelé à Vladimir Poutine qu’il n’était pas le seul à posséder la b*mbe atomique puisque les Etats-Unis et la France, membres de l’Otan, en disposent également. « Je n’en dirai pas plus« , a-t-il ajouté en réponse aux men*ces du dirigeant russe.
Pour Benjamin Hautecouverture, de la Fondation pour la recherche stratégique, « ces rappels rhétoriques indiquent que le conflit reste maîtrisable ». Et ce : « Tant que la qualité de puissance nucléaire de la Russie lui permet de mener contre l’Ukraine, qui ne fait pas partie de l’Alliance atlantique, une g*erre conventionnelle sous couvert de sa force de dissuas*on nucléaire. » Cela gèle la capacité d’intervention des pays extérieurs. Les États-Unis n’interviendront pas directement, Joe Biden a assuré qu’il ne comptait pas « combattre » militairement Moscou. Ni la France – Emmanuel Macron (qui avait refusé de se soumettre à un test PCR russe) a plaidé pour des sanctions économiques. Toujours selon Benjamin Hautecouverture : « il y a peu de risque de lancement d’une escalade délibérée ».