La lettre de suic*de du ‘Grêlé’ révélé
Il y a peu nous vous parlions des confessions d’une voisine de la famille Jubillar. Cette fois, c’est un fait divers ancien de quelques années qui fait couler beaucoup d’encre. Et pour cause, jusqu’à la fin de sa vie, François Vérove a réussi à garder ses secrets. Il a finalement été reconnu comme étant le tueur en série de l’affaire du « Grêlé », soupçonné de quatre meurtres et six viols sur des mineurs de moins de 15 ans, entre les années 1980 et 1990. C’est le 27 septembre dernier qu’il a décidé de mettre fin à jours, après avoir ingurgité une grande quantité de médicaments, dans un appartement situé au Grau-du-Roi.
La juge d’instruction a interrogé son épouse et dans un article du 6 décembre, le Parisien a publié ses propos. Avant de commettre l’irréparable, François Vérove a laisse une lettre à sa femme. Dans ce courrier, l’ancien gendarme aurait avoué qu’il savait que son secret avait été découvert. En effet, le 24 septembre dernier, la PJ de Montpellier l’a contacté sur son ancien numéro – que sa femme utilise – pour lui signifier qu’il était convoqué comme plusieurs de ses anciens collègues. Et ce, « pour des faits qui avaient eu lieu entre 1986 et 1992 ». S’il a rappelé dans la foulée pour prendre rendez-vous, il a expliqué à sa femme qu’il s’agissait d’une vieille affaire.
Sur le même sujet
Des confessions qui font froid dans le dos
Son épouse, avec qui il était marié depuis 1985 et a eu deux enfants, s’est alors rappelée de la dernière journée du « Grêlé » : « Il n’a pas eu de changement de comportement du tout, c’est ça qui est incroyable (…) On dirait deux personnes. Il ne s’emportait pas, jamais de colère, jamais (…) Il m’a dit bisous, au revoir, chérie ». C’est le deux jours après, le 29 septembre, qu’elle a découvert les agissements de son époux : il lui a laissé cette fameuse lettre d’aveux dans un appartement au Grau-du-Roi. Toujours d’après Le Parisien, il avait écrit : « Mon nom est François Vérove. Je viens de me suic*der, en cas de coma ne pas me réanimer. Merci ».
Puis, François Vérove a reconnu ses crimes : « Je traînais une rage folle qui a (sic) fait de moi un crim*nel. Par période, je n’en pouvais plus et il me fallait détruire, salir, tu*r quelqu’un d’innocent ». Un choc pour son épouse qui jamais ne se serait douté de ses agissements. 35 ans après l’ouverture de l’enquête, l’étau s’était resserré autour du Grêlé. La justice aurait pu le condamner pour vi*ls sur mineurs de moins de 15 ans, assass*nats, tentative d’homic*de volontaire, vols avec a*me, usages de fausse qualité, enlèvement et séquestration sur mineur de moins de 15 ans. Par ailleurs, nous vous disions également que les résultats officiels de l’autopsie de Brian Laundrie étaient enfin tombés mais aussi pourquoi les parents d’Alexia Daval ont accepté le projet de série.