Des chars russes en direction de Kiev
Le lundi 28 février, l’étau semblait se resserrer autour de Kiev, capitale de l’Ukraine. Après la prise de Tchernobyl et alors que les forces a*mées ukrainiennes parvenait à repousser l’a*mée russe, des images satellites ont capturé un convoi mil*taire russe impressionnant de plus de 60 kilomètres. Situé au nord et au sud d’Ivankiv, commune urbaine dans l’Oblast de Kiev, ce convoi « s’étend des abords de l’aéroport Antonov [à environ 25 km du centre de Kiev] au sud aux alentours de Prybirsk » selon la société américaine d’imagerie satellitaire Maxar.
D’après les informations diffusées par l’AFP, ce convoi particulièrement long s’étendrait sur approximativement 64 kilomètres. « Certains véhicules sont parfois très distants les uns des autres et, sur d’autres portions, les équipements mil*taires sont positionnés à deux ou trois de front », explique Maxar technologies. Les renseignements américains pensent qu’une offensive majeure imminente sur Kiev est à craindre. De son côté, l’état-major ukrainien confirme que les forces russes tentent d’« encercler la capitale avant l’ass*ut pour en prendre le contrôle. »
Sur le même sujet
Le convoi mil*taire russe prend plus de temps que prévu
À Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, les bombes ne cessent de tomber depuis le début de la semaine. Elles ont fait une vingtaine de morts en 48 heures. Les derniers bombardements visaient notamment le siège des services de sécurité, et l’université. Selon l’a*mée ukrainienne, des troupes aéroportées russes ont débarqué dans la nuit du mercredi 2 mars dans la ville. Toutefois, à ce jour, il n’existe aucune image officielle. Les habitants assistent au déluge de feu depuis chez eux. « C’est très difficile moralement à gérer. On a mal dormi. On a peur », témoigne Alice Nowak, habitante de Kharkiv.
À quelques kilomètres de là, à Kiev, l’a*mée russe continue sa progression. Selon nos confrères de FranceInfo sur place, ce dispositif mil*taire est en réalité bloqué. Cela fait trois jours que les chars n’avancent plus. La raison ? Il y aurait trop de véhicules et un obstacle naturel s’est interposé : une rivière, dont les ponts ont été coupés, à 25 km de la capitale.
Par ailleurs, il manquerait également de l’essence et des ravitaillements. Toujours selon FranceInfo, des blindés venus de l’Est, par exemple, se sont retrouvés en panne d’essence sur l’autoroute de Kiev. Résultat : les soldats russes s’en prennent à des épiceries, pour récupérer à manger et à boire ! Aussi, nombre d’unités, y compris des unités d’élite, ne communiquent entre elles qu’avec des talkies-walkies civils, parfaitement audibles par tout le monde. Cela a permis à des radio ukrainiennes de collecter des renseignements et elles ont pu brouiller la communication de l’a*mée russe. Par ailleurs, les pays occidentaux ont décidé de sanctionner économique la Russie.