1. Accueil
  2. Actualités

JO 2024 : le CIO réagit rapidement après le cyberharcèlement contre la boxeuse algérienne Imane Khelif

par Lola

O 2024 : le CIO réagit rapidement après le cyberharcèlement contre la boxeuse algérienne Imane Khelif
Crédit photo : Imane Khelif @Instagram

Alors que la boxeuse algérienne Imane Khelif est accusée de mentir sur son identité de genre, le Comité International Olympique a fait une mise au point pour mettre fin à ce cyberharcèlement.

En pleins Jeux olympiques, la ville de Paris voit défiler de nombreux athlètes. Parmi eux, Rafael Nadal s’est dit mécontent de l’organisation de la compétition. De son côté, le nageur Léon Marchand fait la fierté des français. Quadruple médaillé d’or, il a expliqué comment il avait subitement battu son adversaire sur le 200m papillon.

Mais le jeune champion de 22 ans qui a fait une demande particulière à un ingénieur de la NASA n’est pas le seul à faire parler de lui. Contre toute attente, la boxeuse algérienne Imane Khelif est également populaire. Mais pas pour les bonnes raisons… En effet, la jeune femme est victime de cyberharcèlement au sujet de son identité de genre. Une situation qui a poussé le CIO à mettre les choses à plat.

La boxeuse algérienne Imane Khelif cyberharcelée

Ce jeudi 2 août 2024, la boxeuse algérienne Imane Khelif s’est imposée lors des huitièmes de finale. Face à elle, l’italienne Angela Carini s’est inclinée par abandon. Dès lors, ce combat très rapide et déjà écrit a donné naissance à de nombreuses rumeurs sur les réseaux sociaux. Les internautes ont, en effet, accusé la gagnante d’être « un homme », et également une personne « transsexuelle ». La polémique n’a pas tardé à prendre de l’ampleur. À tel point qu’elle est parvenue aux oreilles du CIO.

Au lendemain de ces graves propos qualifiés de cyberharcèlement, le Comité International Olympique n’a eu d’autre choix que de prendre la parole. Et ce, pour défendre publiquement la boxeuse algérienne. « Toute personne a le droit de pratiquer un sport sans discrimination », débute ainsi le long communiqué dédié à cette affaire. Il semblerait toutefois que ces allégations soient liées à une décision officielle qui remonte à 2023. Cette année-là, l’IBA a disqualifié Imane Khelif lors des Championnats du monde.

Le CIO s’en même pour éteindre le débat

Au sujet de cette disqualification, le CIO évoque une décision soudaine et arbitraire, responsable des informations trompeuses autour de l’identité de genre d’Imane Khelif. Par la suite, le Comité se défend d’un quelconque problème dans les conditions d’inscription.

Tous les athlètes participant au tournoi de boxe des Jeux olympiques Paris 2024 respectent les règles d’éligibilité et d’inscription à la compétition, ainsi que toutes les règles médicales applicables établies par l’Unité de Boxe Paris 2024, poursuit le communiqué. Comme pour les compétitions de boxe olympiques précédentes, le sexe et l’âge des athlètes sont basés sur leur passeport.

De même, ces règles étaient déjà effectives lors des épreuves de qualification des JO 2024. Celles-ci se sont tenues au cours des deux dernières années et « ont donné lieu à plus de 2 000 combats de qualification ».

Par conséquent, ce débat autour d’Imane Khelif demeure stérile pour le CIO. À noter également que la jeune athlète algérienne de 25 ans avait vécu ses premiers JO en 2020 sans l’ombre d’une polémique. Elle avait alors été éliminée en demi-finale par la future championne olympique, l’Irlandaise Kellie Harrington. Toujours en lice pour une médaille olympique, son prochain combat aura lieu ce samedi 3 août à 17 h 22, face à la Hongroise Anna Luca Hun Hamori. Espérons que les paroles du CIO portent leurs fruits d’ici là.

Issue d'une formation littéraire et formée aux métiers du cinéma, j'ai obtenu un Master en ingénierie culturelle puis un MBA en communication et relation médias. Cela m'a permis de me spécialiser en journalisme, plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

LinkedIn

Plus d’articles sur