‘Le Grêlé’ : le tueur en série se su*cide après 35 ans de traque
Pendant 35 ans, la p*lice était à la recherche du Grêlé, un tueur en série accusés de quatre meurtres et de six viols. Mais le 24 septembre 2021, le passé du crimin*l est sur le point de le rattraper. En effet, la p*lice judiciaire de Montpellier le contacte sur son ancien numéro de téléphone afin de réaliser des tests ADN. C’est sa femme qui décroche. Et dès lors, Le Grêlé comprend que son heure est venue.
François Vérove de son vrai nom est un ancien gendarme, marié et père de deux enfants. Durant 35 ans, il est parvenu à cacher sa double vie à sa famille. Selon ses proches, l’homme était un « voisin bienveillant » et un « père de famille sans problème« . Pourtant, tous sont loin de se douter du passé monstrueux qu’il cache.
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Conscient qu’il ne lui reste plus que quelques jours avant que la vérité n’éclate, François Vérove décide de mettre fin à ses jo*urs. Le lundi 27 septembre, il explique à sa femme qu’il doit se rendre au Gruau-du-Roi, là où le couple loue un studio. Ce même jour, il est convoqué par la p*lice judiciaire pour effectuer des tests ADN afin de le comparer à celui retrouvé sur 5 victimes.
‘Le Grêlé’ : cette lettre d’aveux qui a laissée à sa femme
Sans nouvelle de son mari, la femme de François Vérove contacte la gendarmerie dès le lendemain. Le crimin*l est finalement retrouvé deux jours plus tard, sans vie, sur un matelas d’un appartement qu’il a loué. Sur la hotte de la cuisine, le tueur avait écrit : « Su*cide, veuillez appeler le 17 ». Il avait également affiché sa carte d’identité en inscrivant : “Le 27/09/2021, mon nom est François Vérove. Je viens de me SU*CIDER, EN CAS DE COMA NE PAS TENTER DE ME RÉANIMER, MERCI”.
Sur le plan de travail de la cuisine, il avait laissé une lettre à l’intention de son épouse. “Ma chérie, je vais t’expliquer pourquoi j’ai dû partir. Tu m’as connu en 1984, jeune gendarme. Tu avais pu déjà déceler quelques difficultés que je cachais. En fait, je traînais une rage folle qui a fait de moi un crimin*l. Par périodes, je n’en pouvais plus et il me fallait détruire, salir, tu*er quelqu’un d’innocent”.
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Ses crimes, il les expliques par des « pulsions grandissantes » qu’il n’a pas su contrôler. Elles ont fini par se calmer en 1997, après la naissance de ses enfants et suite à la thérapie qui a suivi son burn-out.
“Cela a cassé mon instinct de mort, car en tu*ant des innocents, c’était mes propres souffrances d’enfant que je voulais détruire inconsciemment. Cette guérison, cela a été une véritable délivrance, une véritable renaissance. Mais je ne pouvais pas effacer le passé. Après plus de 30 ans, le système judiciaire m’a rattrapé. Afin d’éviter un procès qui aura des conséquences sur vous, j’ai pris la décision de partir. Le droit français fait cesser toute poursuite lorsque le crimin*l est décédé”.
Puis, il conclut : “Je ne pourrai jamais effacer le mal que j’ai fait à ma famille et aux familles des victimes (…) Je ne sollicite aucun pardon parce que tout ceci est impardonnable. Je vous aime plus que tout au monde et déteste ce crimin*l que j’ai été”.
Dans l’actualité, le contenu de l’ordinateur de Christian Quesada se précise tandis que Jonathann Daval serait en couple avec un homme en pris*n.