Résumé :
- Les ventes en volume dans les supermarchés chutent drastiquement
- L’inflation pousse les consommateurs à adopter de nouvelles stratégies d’achat
- Certains secteurs résistent étonnamment bien à la crise
- Les Français développent des techniques inédites pour optimiser leurs dépenses
Fini le temps des caddies pleins à craquer ! Les Français font désormais leurs courses avec une calculatrice à la main. Face à une inflation record, nos compatriotes ont totalement revu leur façon de consommer. Entre restrictions budgétaires et astuces ingénieuses, le monde de la grande distribution est en pleine mutation. Préparez-vous à être surpris par les nouvelles habitudes qui chamboulent nos supermarchés !
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Le grand chamboulement des achats en supermarché
Le régime forcé des supermarchés : quand les rayons maigrissent
Le constat est sans appel : les Français achètent moins. Selon les chiffres du cabinet d’études Circana, les ventes en volume dans les supermarchés ont chuté de 3,1% en 2023. Cette tendance s’est confirmée en 2024, avec une baisse de 0,8% en juillet par rapport à l’année précédente. « On est toujours en train de faire attention », confie Nadia, une consommatrice rencontrée en sortie de supermarché.
L’impact de l’inflation sur les prix alimentaires
L’explication de cette baisse ? Une inflation galopante qui a vu les prix s’envoler de 20% depuis 2021. En 2023, l’inflation alimentaire a atteint en moyenne 12,8%, avec un pic vertigineux à 16% au printemps. Même si elle a légèrement reflué en fin d’année, l’augmentation des prix reste un défi majeur pour les consommateurs.
Les sacrifices des consommateurs : témoignages
Face à cette situation, les Français n’ont pas d’autre choix que de se serrer la ceinture. Rolande, mère de famille, témoigne : « Avec quatre œufs, je peux faire une quiche et donc nourrir ma famille avec une quiche et une salade. Ça me revient moins cher que d’acheter 100 grammes de viande par personne ». Les petits plaisirs sont les premiers à passer à la trappe. « Quand on voit le paquet de Chocobons à 5 euros, ça fait cher le moment de plaisir », déplore Céline.
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Au 1er janvier 2024, seuls les produits directement consommables pourront être payés avec les titres-restaurants au supermarché. Pour @JulienAubert84, cette mesure pénalise durement le pouvoir d’achat des Français dans un contexte de forte inflation.https://t.co/aEFHd95Akr
— FigaroVox (@FigaroVox) November 14, 2023
Les surprenantes réactions des consommateurs
Le petit commerce tient bon : la revanche du coin de la rue
Contre toute attente, les magasins de proximité, pourtant 15 à 20% plus chers, n’ont pas perdu de clients. Cette tendance s’explique en partie par l’évolution démographique : 37% des ménages ne comptent désormais qu’une seule personne, privilégiant les achats de proximité et au jour le jour.
Le déclin des grandes marques face aux marques de distributeurs
Les grandes marques sont les premières victimes de cette nouvelle donne, avec une chute des ventes de 6,2% en volume. À l’inverse, les marques de distributeurs tirent leur épingle du jeu avec une légère progression de 0,8%. Cependant, elles ne représentent encore que 28% de l’activité des supers et hypermarchés.
Le discount détrôné : la fin du règne du moins cher à tout prix
Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, les discounters comme Lidl et Aldi n’ont pas gagné de parts de marché significatives. Plus surprenant encore, les produits premiers prix ne constituent que 2,5% des achats. Les consommateurs semblent privilégier d’autres stratégies pour faire des économies.
Opération survie : les astuces des Français pour sauver leur pouvoir d’achat
La chasse aux bonnes affaires pour optimiser ses courses
« Les consommateurs optimisent leurs courses », explique Emily Mayer, analyste en chef chez Circana. Ils n’hésitent plus à fréquenter plusieurs enseignes pour dénicher les meilleures affaires, quitte à passer plus de temps à faire leurs courses. Cette tendance profite aux enseignes indépendantes comme Leclerc, Intermarché et U, qui voient leurs ventes progresser de 0,4% en volume.
L’arbitrage entre produits essentiels et petits plaisirs
Les Français font des choix drastiques dans leurs achats. S’ils réduisent leurs dépenses sur les produits chers comme les alcools ou l’hygiène-beauté, ils s’autorisent encore quelques petits plaisirs sucrés ou salés. « Nous ne sommes pas dans une logique d’austérité comme en 2008 lors de la crise financière », nuance Emily Mayer.
Les consommateurs rivalisent d’ingéniosité pour réduire leurs dépenses alimentaires. Certains, comme Rolande, privilégient des plats économiques comme les quiches. D’autres limitent leurs achats de fruits frais : « On ne peut pas acheter un kilo de mirabelles, une pastèque, un kilo de raisin… Vous êtes obligés d’acheter un seul produit au lieu de trois », explique Nadia.