Magali Berdah, contre qui le rappeur Booba avait mené une véritable croisade en la désignant comme une instigatrice du mouvement « influvoleurs », est dans le collimateur de la justice française. Elle sera jugée en décembre à Nice pour des accusations de « banqueroute et blanchiment » liées à une société de courtage antérieure à la création de son agence d’influence en ligne.
Le parquet de Nice a confirmé ces charges après son audition en garde à vue la semaine dernière. Surnommée la « papesse des influenceurs », Madame Berdah est actuellement sous contrôle judiciaire, avec une interdiction de gérer ainsi qu’une obligation de pointage en attendant l’audience prévue le 18 décembre.
Sur le même sujet
Magali Berdah victime de harcèlement en ligne
La fondatrice de Shauna Events, une agence représentant divers influenceurs ainsi que des stars issues du monde de la téléréalité, a ainsi révélé vendredi sur BFMTV qu’elle a été la cible de milliers de commentaires antisémites en raison de son soutien à Israël. Elle estime à environ 18 000 le nombre de commentaires, principalement à caractère antisémite, et a d’ailleurs signalé l’affaire au PNLH (pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris).
Magali Berdah déplore également le manque de soutien de la plupart de ses influenceurs, à l’exception de quelques-uns qui lui ont envoyé des messages en privé. Dans un communiqué diffusé mardi, elle dénonce des menaces proférées à l’encontre de ses clients et prestataires, décrivant une campagne de dénigrement qui a gravement affecté la situation financière de sa société, Shauna Events. Le départ de plusieurs influenceurs de renom, à l’image de Julien Tanti ou encore Maeva Ghennam, a également été un énorme revers pour Magali Berdah.
Haine en ligne: l'agente d'influenceurs Magali Berdah affirme avoir reçu "18.000" commentaires "pour la plupart" antisémites après avoir publié un message de soutien à Israël le 7 octobre pic.twitter.com/lLZCXpzLhV
— BFMTV (@BFMTV) November 10, 2023
Articles les plus consultés
Top 10 du jour
Découvrez les articles du moment
-
Nikola Lozina en couple : ce cap (très) important qu’il vient de passer avec sa chérie Stéphanie Clerbois !
-
Miss Normandie 2024 : Lucile Lecellier, 26 ans, sosie d'Amandine Petit et future éducatrice
-
Muriel Robin : on sait enfin pourquoi la comédienne a totalement craqué sur le tournage de Lol, qui rit sort !
-
"Ils ont eu des..." : Justien Bieber abusé par P. Diddy lors de "voyages romantiques" organisé par le rappeur ? Un célébre producteur balance tout et c’est choquant !
-
"Elle cherche juste..." : Milla Jasmine en pleurs, elle se fait détruire par les internautes !
-
Poupette Kenza libérée de prison : son avocat prend la parole pour la première fois et fait des révélations inattendues !
-
Affaire Pierre Palmade : ces réunions secrètes auxquelles il se rendrait en attendant son procès !
-
Violemment taclé par un fan après l’avoir déçu, Slimane monte au créneau : "L’être humain…"
-
Inoxtag balance sur l’intimité de son ami Michou : "Je connais des trucs, mais..."
-
"J'ai vraiment peur…" : Julien Doré jeune papa, il évoque ses différentes craintes concernant son fils
La raison pour laquelle elle ne peut plus payer ses influenceurs
La femme d’affaires a d’ailleurs publiquement admis les difficultés financières rencontrées par son agence dans une vidéo diffusée sur sa chaîne Youtube le 15 novembre. Sans détour, elle a partagé les conséquences des récentes polémiques sur ses finances. En effet, elle ne peut plus rémunérer ses influenceurs comme avant. Berdah a expliqué que le modèle économique de l’agence reposait sur des contrats d’exclusivité avec les influenceurs, rémunérés au minimum garanti. Pendant plusieurs années, tout s’est bien passé, jusqu’aux attaques de Booba en mai 2022.
Le rappeur aurait ainsi harcelé les marques affiliées à Shauna Events, appelant au boycott sur les réseaux sociaux. Cette campagne a entraîné la rupture de contrats avec plusieurs clients, impactant significativement le chiffre d’affaires de l’agence. Magali Berdah, émue, a souligné que la trésorerie n’était pas illimitée et que la situation devenait critique.
Quand tu signes un minimum garanti, je te dis une connerie, à 20 000 euros par mois, mais que tu n’encaisses que 6000, le premier mois tu tiens parce que la société a de la trésorerie, mais à un moment donné la trésorerie n’est pas ad vitam æternam.