Meurtre de Lola : le chauffeur de VTC qui a transporté la suspecte et sa malle prend la parole

Le me*rtre de Lola met la France en émoi

Les nouvelles du vendredi 14 octobre 2022 a plongé toute la France dans l’effroi. Vers 23h20, un homme sans domicile fixe fait une découverte macabre dans la cour d’un immeuble du 19e arrondissement. Dans une malle en plastique, se trouve le co*ps sans vie de Lola, jeune collégienne de 12 ans. Vi*lée, puis asp*yxiée et mutilée par son agresseur, la jeune fille a vécu un véritable calvaire.

Très vite, les forces de l’ordre arrêtent plusieurs personnes dont Dhabia B., une jeune ressortissante algérienne de 24 ans – et qui n’aurait pas dû être en France ce soir-là. Cette dernière a été vue en train de pénétrer dans le hall de l’immeuble suivie de Lola, avant d’en ressortir seule, plus tard, avec une malle et deux bagages à mains. Elle est actuellement placée en détention à Fresnes où un traitement spécial lui est réservé.

Pour en revenir au vendredi soir, après le drame, un ami (il est mis en examen pour recel de cad*avre) est venu la récupérer dans le XIXème arrondissement. Ils se sont alors rendus à Asnières-Sur-Seine. Puis, après y avoir passé quelques heures, cet ami lui a commandé un VTC. C’est alors qu’un chauffeur est venu la récupérer sans même savoir qu’il allait transporter un cad*vre. En découvrant les deux valises de la suspecte et la malle de laquelle s’échappaient « quelques linges », il propose son aide.

Le chauffeur VTC prend la parole

Ronan Folgoas, journaliste au Parisien, à raconté à BFMTV que « l’ami de la suspecte lui demande de ne pas toucher à la malle. Il s’en charge lui-même et la place dans le coffre ». Il explique aussi que la suspecte aurait eu un comportement « un peu décalé ». Le chauffeur a confié : « Elle me demande comment se passe le boulot pour moi, si j’ai des clients, si ça marche bien. Je lui réponds que ça va et je lui demande ce qu’elle fait dans la vie ».

Dhabia B. aurait répondu qu’elle était livreuse Uber Eats. Quand il lui demande si ça marche bien, elle aurait dit : « Ça, je le garde pour moi« . Le chauffeur reste surpris par la « tonalité«  de l’échange, selon Ronan Folgoas. Il aurait confié au journaliste que l' »insistance tout à fait enfantine » de la suspecte pour obtenir un paquet de bonbons l’aurait marqué.

Mais surtout : « Avec le recul, le chauffeur est traumatisé par ce décalage entre ces demandes puériles et insistantes et la présence du cad*vre de la petite Lola juste à l’arrière dans le coffre ». La course s’est terminée devant la résidence où le drame s’est produit, dans le XIXe arrondissement. La suspecte a appelé sa soeur pour avoir de l’aide, cette dernière a refusé. La malle est restée dans la cour de l’immeuble.

 

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