Mont-de-Marsan : un bébé décède quelques heures après sa naissance à l’hôpital

Un nouveau-né décède l’hôpital…

Nous vous parlions de ce fait divers qui s’est déroulé à à Bilbao… Une femme est entrée dans une maternité déguisée en médecin. Alors, elle a affirmé à une mère qu’elle devait prendre son nouveau-né pour lui faire passer des examens médicaux. Mais en réalité, elle lui vole son bébé et l’emmène à son domicile ! Heureusement, en visionnant les images de vidéo-surveillance de l’hôpital, elle a pu être identifiée. Et selon El Pais, le bébé a été aperçu sur le paillasson d’une maison menant à l’arrestation de la jeune femme de 24 ans.

Placée en garde à vue, l’enquête a démontré que la femme qui a volé le bébé n’en était pas à sa première tentative d’enlèvement. En effet, toujours selon le média espagnol, elle avait déjà essayé à plusieurs reprises d’enlever d’autres nourrissons. Pour cela, elle se glissait dans les chambres des mamans qui venaient d’accoucher. Et elle tentait de s’accaparer le nourrisson avec pour projet de l’emmener à son domicile. D’ailleurs, en interrogeant les proches de la jeune femme, les policiers se sont rendus compte qu’il s’agissait d’un projet bien prémédité… En effet, celle qui a volé le bébé a dit récemment à tout son entourage qu’elle attendait un enfant. Cette fois, on vous parle de ce nouveau-né décédé seulement quelques heures après sa naissance.

Le personnel soignant a fait une erreur médicale

Début octobre, une jeune femme se rend à la maternité de l’hôpital Layné, à Mont-de-Marsan car elle sent que son accouchement approche. Elle a expliqué à nos confrères de France3 qu’elle était alors porteuse d’un streptocoque B, une bactérie qui peut se retrouver dans le vag*n ou le tube digestif notamment chez les femmes enceintes. Si cela nécessitait donc une prise en charge spécifique, cela n’a pas été le cas. « La bonne pratique dans un tel cas, c’est de donner un antibiotique de prévention pour éviter une infection materno-fœtale, soit une transmission à l’enfant », a expliqué à France3 Frédéric Pigny, le directeur du Centre hospitalier Intercommunal Mont-de-Marsan.

Toujours selon le directeur, la sage-femme qui a pris en charge la maman n’a pas eu cette information car elle n’apparaissait pas dans son dossier. « L’antibiothérapie prophylactique n’a pas été réalisée. Et selon toute vraisemblance, l’enfant est décédé d’une complication infectieuse, liée à ce germe », a ajouté Frédéric Pigny. La petite fille est née le lendemain de l’admission de sa maman et le 7 octobre elle a été transférée au CHU de Bordeaux car son état était préoccupant. Elle est décédée ce jour-là.

Un problème dans la traçabilité du dossier

Il y aurait eu un problème dans la traçabilité du dossier car il en existait deux. L’un était enseigné dans un logiciel spécifique pour la maternité, l’autre étant un « DPI », un Dossier patient informatisé. Malheureusement, la mention de la bactérie n’a été précisée que dans l’un des deux dossiers. Pour éviter les erreurs et oublis, le personnel soignant doit vérifier à tout de rôle ces dossiers.  Ce qui semble-t-il n’a pas été réalisé ce jour-là. « Il y aurait dû y avoir une vérification du logiciel de maternité pour vérifier qu’il y ait une concordance », regrette Frédéric Pigny. Toutes nos condoléances à la famille de ce bébé.

Par ailleurs, nous vous parlions de ce père qui a enterré sa fille de 6 ans vivante pour la punir mais aussi de ce directeur d’école qui a humilié une élève de 5e.

 

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