Le chien d’Elisa Pilarski serait coupable
Elisa Pilarski a succombé à des morsures de chiens, alors qu’elle était enceinte de six mois. La future maman se promenait dans la forêt de l’Aisne, avec son chien Curtis, quand elle se serait faite attaquer. Aujourd’hui c’est le comportement de son chien Curtis qui sème le trouble. Son compagnon avait accordé une interview à BFM : « Elle me dit ‘je vais sortir les chiens’, et elle a publié une photo sur Facebook avec Chivas. (…) Puis elle a pris Curtis, je n’étais pas au courant qu’elle allait le sortir, puis elle m’a envoyé un message en m’expliquant ce qui se passait, en me disant qu’elle était inquiète et qu’il y avait beaucoup de chiens ».
Il a ajouté : « J’étais au travail, je captais mal, il me fallait 45 min pour revenir. Je l’ai cherchée, j’ai vu son 4×4, j’ai croisé des chiens de chasse, un cavalier. J’ai appelé Curtis et c’est là qu’il m’a prévenu en aboyant. Quand je vais pour regarder dans le précipice, je vois une trentaine de chiens arriver sur moi donc je m’écarte. (…) Je me suis rapproché, j’ai vu le ventre de ma femme car elle a été déshabillée entièrement. (…) J’ai pris Curtis dans la voiture et j’ai été voir des voisins pour qu’ils m’aident, ils ont appelé la police ».
Curtis aurait tué sa maîtresse
Le JDD a révélé le rapport de deux experts vétérinaires cités par la justice. Leurs conclusions sont sans appel : »Curtis est pour nous l’unique auteur des morsures ayant causé le décès d’Elisa Pilarski. » Il faut savoir que le comportement du chien avait déjà semé le doute quelques jours après le drame. Afin de trouver le coupable, les vétérinaires ont alors mesuré les mâchoires de 67 chiens dont celui de Curtis, le pitbull d’Elisa Pilarski et de son compagnon.
« Selon nos informations, sur les chiens de meute, l’écart entre les crocs supérieurs est au minimum de 4,4 cm, l’écart de ceux de Curtis est de 3,6 cm. Or sur les blessures, aucune lésion ne présente un écartement de plus de 3,6 cm », peut-on ainsi lire dans le rapport. D’après nos confrères de France 3, l’avocat du compagnon d’Elisa va demander une contre-expertise. En attendant, les prélèvements ADN qui sont en cours d’étude, valideront ou non le rapport des experts.