Pékin Express : Cécile et Marion avantagées ? Elles ne le cachent pas

Tout au long de l’aventure Pékin Express, La route des tribus légendaires, Cécile et Marion se sont imposées comme des adversaires redoutables. Grâce à leurs performances, elles ont remporté cinq amulettes et démarré la finale avec un potentiel de 45 000 euros. Samedi 5 avril sur M6, elles ont finalement remporté cette vingtième saison face à Étienne et Judith, les tourtereaux du Nord.

Pourtant, derrière cette victoire, les deux jeunes femmes (qui ont expliqué pourquoi elles n’ont pas été appélées « Les Miss » lors de l’aventure) ont reconnu avoir bénéficié d’un petit coup de pouce. Un avantage qu’elles assument pleinement, tout en regrettant que cela résume parfois leur parcours aux yeux du public.

“On est avantagées, on ne peut pas mentir” : Cécile et Marion reviennent sur leur avantage incontestable

Interrogées par Télé-Loisirs, Cécile et Marion ont reconnu que leur physique avait pu jouer un rôle pendant l’émission. Anciennes dauphines à Miss France, elles ont conscience que cela a pu faciliter le stop à plusieurs reprises. “On fait moins peur, on est deux femmes, c’est normal”, explique Cécile, élue deuxième dauphine de Diane Leyre, Miss France 2022. Avant d’ajouter :

C’est un avantage dans le jeu et on en est conscientes.

Cependant, elles tiennent à rappeler que d’autres binômes considérés comme « les jolies filles » de l’aventure  ont participé à Pékin Express sans pour autant remporter la victoire. Pour elles, leur réussite repose aussi sur d’autres qualités que l’on oublie trop souvent de souligner selon elles. De plus, Si Cécile et Marion reconnaissent leur avantage pour faire du stop, elles rappellent aussi qu’elles ont été désavantagées sur d’autres aspects du jeu, notamment les épreuves physiques :

 Il y a d’autres épreuves, comme les épreuves sportives, sur lesquelles on est désavantagées parce qu’on peut avoir beaucoup moins de force que les frères Aveyronnais ou Moâde et Ludo.

Un duo stratégique et organisé

Au-delà du physique, les deux étudiantes ont su tirer profit de leur sens de l’organisation. Très stratèges, elles ont rapidement adopté des méthodes efficaces pour gagner du temps. Marion, deuxième dauphine d’Indira Ampiot (Miss France 2023), se souvient :

Il y en a une qui sortait vite de la voiture pour négocier une nouvelle, pendant que l’autre prenait les sacs.

Leur niveau d’anglais et leur capacité à réfléchir vite leur ont également permis de se démarquer. “On n’était pas deux belles plantes au bord de la route qui ne bougeaient pas”, précise Cécile. Elles ont voulu montrer, tout au long de la compétition, qu’elles n’étaient “pas qu’un physique ». Conscientes de leurs facilités, elles n’ont jamais cherché à les nier. Mais elles espèrent que leur victoire soit aussi perçue comme le fruit de leur implication et de leur intelligence de jeu.