1. Accueil
  2. Actualités

Procès de Mazan : la première victime de Dominique Pelicot a témoigné

par Lola

Procès de Mazan : la première victime de Dominique Pelicot a témoigné
Crédit photo : Nathalie ©Instagram

Alors que Dominique Pelicot a filmé sous sa jupe dans un supermarché de Carpentras en septembre 2020, Nathalie se confie avec émotion sur l’affaire des viols de Mazan. Son témoignage dans cet article.

Sans l’insistance du vigile de ce supermarché de Carpentras en septembre 2020, Dominique Pelicot n’aurait jamais été interpellé. Pris en flagrant délit en train de filmer sous les jupes de femmes, il a donné du grain à moudre aux enquêteurs. En quelques semaines, ces derniers découvraient près de 4 000 photos et vidéos de viol de sa femme Gisèle dans son matériel.

Le lundi 2 septembre 2024, le procès s’est ouvert à la Cour criminelle du Vaucluse. Pas moins de 51 accusés comparaissent pour viol sur la personne de Gisèle Pelicot. Le témoignage de l’un d’eux n’a d’ailleurs pas convaincu. De son côté, Nabilla s’est adressée au maire de Mazan après ses déclarations déplacées sur l’affaire. Dorénavant, c’est la première victime de Dominique Pelicot qui prend la parole.

La première victime de Dominique Pelicot témoigne

Tout commence le 12 septembre 2020. À cette date, Dominique Pelicot est repéré en train de filmer sous les jupes de femmes dans un supermarché de Carpentras. Parmi elles, se trouve Nathalie. Sur place, le vigile de l’établissement pousse la mère de famille à porter plainte. Contre toute attente, ce sont ces poursuites judiciaires qui donneront lieu au procès de la décennie. Rapidement, les enquêteurs découvrent pas moins de 4 000 photos et vidéos de Gisèle Pelicot, violée par plus de 90 hommes, sous la coupelle de son époux, dont elle est aujourd’hui divorcée.

Alors que le procès de Mazan se poursuit, la première victime de Dominique Pelicot a accepté de témoigner. À visage découvert, elle se souvient de cette agression dans le supermarché avec émotion. Au micro de nos confrères de BFMTV, elle se remémore un épisode traumatisant qui a laissé des séquelles. Heureusement qu’on a déposé plainte, souffle-t-elle avec soulagement en pensant à tout ce qui a été découvert par la suite. Sans cela, il est impossible de ne pas imaginer que le principal accusé sévirait encore.

Ses propos font froid dans le dos

Puis Nathalie revient sur les faits. Alors qu’elle faisait ses courses tranquillement, vêtue d’une robe, elle apprend du vigile qu’un homme filme sous sa jupe avec un téléphone glissé dans un sac. Un système ingénieux qui pousse l’agent de sécurité à contacter les forces de l’ordre. Il faisait son petit malheureux, disait qu’il n’avait rien fait. C’était vraiment une personne lambda, se souvient Nathalie. Au même titre qu’il « donnait une attitude de victime, Dominique Pelicot tente de nier.

Pour la mère de famille, les séquelles de cette agression sont inévitables. Pendant au moins deux ans, je n’ai plus fait mes courses en robe, confie-t-elle à nos confrères de BFMTV. Ce « traumatisme » se qualifie également par un geste fort, survenu suite à la médiatisation de l’affaire dans la presse quelques semaines plus tard. « Et la robe que je portais ce jour-là, je l’ai jetée », poursuit Nathalie. À l’heure actuelle, elle suit le procès de près et semble admirative de Gisele Pelicot. Peut-être ira-t-elle la soutenir lors d’une audience…

Issue d'une formation littéraire et formée aux métiers du cinéma, j'ai obtenu un Master en ingénierie culturelle puis un MBA en communication et relation médias. Cela m'a permis de me spécialiser en journalisme, plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

LinkedIn