Les faits divers macabres, comme celui de Vincent qui a tué sa mère et caché son corps pendant près d’un an, s’enchainent. La quiétude de Rosendaël, paisible bourgade près de Dunkerque, a été ébranlée par un meurtre des plus sombres, survenu lors de la nuit du dimanche au lundi.
Un professeur d’université, Patrice Charlemagne, y a perdu la vie, poignardé chez lui, dans des circonstances qui semblaient d’abord impénétrables. Toutefois, des sources proches de l’enquête ont révélé une information cruciale à l’AFP et au service Police-Justice de TF1-LCI. La femme de la victime a en fait confessé être responsable de ce meurtre.
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La nuit du crime relatée par l’épouse de Patrice Charlemagne
Les événements ont débuté lorsque l’épouse de la victime, également enseignante à l’Université du Littoral Côte d’Opale, a alerté les autorités aux alentours de 4 heures du matin. Justine Jotham avait prétendu que leur domicile avait été pris pour cible par des cambrioleurs. Puis, elle a raconté qu’elle avait quitté précipitamment les lieux avec leur enfant âgé de 20 mois. Mais son mari, un homme d’une cinquantaine d’années, serait resté à l’intérieur. Selon elle, à son retour, elle a été confrontée à une scène d’horreur : son époux avait été poignardé à de multiples reprises.
La scène du crime recelait deux couteaux ensanglantés, une paire de gants, une lampe torche et un ordinateur portable. L’enquête initiale avait rapidement suscité des suspicions. L’épouse présentait une blessure à la main gauche, correspondant à une entaille retrouvée sur un gant à proximité. Parallèlement, l’analyse des téléphones portables du couple avait révélé des échanges tendus et conflictuels. Les enquêteurs ont également relevé des incohérences significatives dans le récit de la femme concernant les événements de cette nuit.
L’épouse d’un professeur de l’université du Littoral à Dunkerque (Nord), poignardé lundi à leur domicile, a avoué son meurtre en garde à vue. C’est elle qui avait d’abord alerté la police à propos d’un cambriolage.#JT20H @ccolnet pic.twitter.com/WdqHcpIu4o
— Info France 2 (@infofrance2) September 21, 2023
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Les aveux de Justine Jotham
Au-delà de son rôle en tant que professeure d’université, la suspecte, âgée de 37 ans, occupait le poste de conseillère municipale à Dunkerque. Justine Jotham avait été élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, actuel ministre chargé du Logement. Docteure et maîtresse de conférences en Littérature, elle était connue pour ses contributions au monde académique et littéraire. Elle s’était également illustrée en tant qu’autrice jeunesse.
Finalement, c’est l’épouse de Patrice Charlemagne qui est passée aux aveux. Les autorités continuent leur enquête pour éclaircir tous les aspects de ce meurtre tragique, qui a choqué la communauté locale. La procureure avait écrit dans un communiqué :
Après examen des témoignages, déclarations, constatations techniques et scientifiques, le parquet de Dunkerque a décidé ce jour (mercredi) du placement en garde à vue de l’épouse de la victime
Les motifs derrière cet acte choquant restent encore obscurs. Par ailleurs, cette affaire de meurtre rappelle celles d’une influenceuse et sa mère condamnées pour un double meurtre, ou encore de l’infirmière tueuse de bébés.