Un policier se met en scène sur Snapchat
C’est une histoire de voisinage comme celle qui a opposé cette infirmière à ses voisins. La scène s’est déroulée à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis le mardi 14 avril, aux alentours de 23h30. Un policier a blessé un voisin au niveau de l’abdomen. La raison ? Il l’aurait jugé trop bruyant… Selon nos confrères du Parisien, le fonctionnaire a – avant et après le tir – posté plusieurs images sur Snapchat. Le pronostic vital du blessé, transporté à l’hôpital, n’est pas engagé.
Ainsi : sur sa première photo, on voit le bas de son corps, son arme est rentrée dans la ceinture de son jean. Il a écrit en légende : « Je me rends chez mon voisin d’en dessous qui fait du tapage. Il m’invite à descendre sale fils de p**e. J’y vais. » Puis, quelques instants plus tard, un deuxième cliché montre des taches de sang sur le sol : « J’ai tiré », peut-on lire cette fois. Vendredi 17 avril, ce policier a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour « tentative de meurtre » par une juge d’instruction de Bobigny.
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Il tire sur son voisin avec son arme de service
« La première image se voulait être une blague de potache, mais il a été rattrapé par la réalité », dit son avocat, Laurent-Franck Lienard. Avant de poursuivre : « Il a posté la deuxième photo pour que ses contacts sachent qu’il s’était passé quelque chose de grave, et qu’ils n’allaient plus avoir de ses nouvelles ». Selon lui, « on est dans un cas d’école de légitime défense. Le voisin, connu pour des faits de violence, a chargé le policier, couteau à la main. » « Ces images donnent un éclairage détestable de l’individu alors qu’il est aux antipodes ».
Toujours selon Me Laurent-Franck Lienard, les témoins ont constaté qu’il était « très calme et très rigoureux ». Selon Le Parisien, le contrôle judiciaire du policier a notamment été assorti d’une « interdiction de détenir ou porter une arme » et de « l’obligation de résider dans un autre domicile que celui occupé au moment des faits ». Une enquête est en cours.
On vous parlait également de la gendarmerie qui s’est excusée d’avoir verbalisé ce monsieur qui visitait son père mourant et de ce couple qui a rempli une attestation pour aller faire l’amour dans une voiture.