Ukraine : la g**rre continue de faire rage
Au seizième jour de l’invasion de l’Ukraine, l’a*mée russe a étendu son offensive à une autre grande ville, Dnipro, et poursuivi ses bomb*rdements qui frappent habitations et infrastructures civiles, notamment Marioupol où la situation est critique. Et ce, au risque de nouvelles « sanctions massives » des Occidentaux.
La gu*rre en Ukraine va-t-elle s’étendre ? Le président des Etats-Unis, Joe Biden, s’est engagé, vendredi 11 mars, à « éviter » une « confrontation directe entre l’Otan et la Russie », car elle provoquerait « la Troisième Gu*rre mondiale ». Lors de son allocution, Joe Biden a adressé cette mise en garde à la Russie : elle « paiera le prix fort si elle utilise des a*mes chimiques » en Ukraine. De son côté, le Kremlin accuse Washington et Kiev de gérer des laboratoires destinés à produire des a*mes biologiques.
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Un expert répond aux questions sur la situation en Ukraine
Nos confrères de 20Minutes ont reçu Cyrille Bret en live sur leur compte Instagram. Ce dernier est expert sur les questions européennes et sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Pour commencer, le chercheur a rappelé les origines de celui-ci : « Le pouvoir russe considère qu’il n’existe pas de peuple ukrainien autonome spécifique. C’est cette aberration, selon Moscou, d’une Ukraine indépendante de la Russie qu’il s’agit de rectifier. » Par ailleurs, la Russie a lancé un ultimatum aux Occidentaux il y a trois mois, en demandant des garanties sur la non-extension de l’Otan à l’Ukraine. « Comme les Américains et les Européens ne l’ont pas donné, cela a été le motif fondamental et stratégique pour lancer ces opérations militaires », a expliqué Cyrille Bret.
Toujours selon lui, il existe trois risques d’incidents nucléa*res dans cette gu*rre : « Il y a d’abord les risques de fuite ou d’accident dans les centrales. Il peut ensuite y avoir une utilisation du nucléaire balistique qui frapperait de grandes capitales européennes. ». De plus, Vladimir Poutine pourrait utiliser « de petites bombes nucléaires » sur les champs de bata*lle. Pour Cyril Bret, les men*ces nucléa*res qui pèsent sur l’Ukraine et les Européens « sont explicites ». Toutefois, il a nuancé : « On n’est qu’au début de la gu*rre, on a franchi des premiers jalons. Il en reste beaucoup d’autres avant l’application de cette men*ce ».