Un garçon confié aux services sociaux est décédé après avoir été écrasé sous le poids de sa mère d’accueil. Jennifer Wilson, 35 ans et pesant 155 kg, s’est assise sur la tête et le cou de l’enfant pendant cinq longues minutes. Elle a prétendu vouloir le calmer alors qu’il « faisait des siennes ». La scène, captée par une caméra de surveillance, a révélé une situation d’une violence insoutenable.
Transporté en urgence vers un hôpital, Dakota Stevens n’a pas survécu à ses blessures. C’est ce que révèlent nos confrères américains de People. Cette affaire suscite une vive émotion et remet en question les mécanismes de suivi des familles d’accueil. Jennifer Wilson risque six ans de prison. Et elle a vu sa licence suspendue dans l’attente d’une révocation définitive.
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Punition aux conséquences tragiques pour un jeune garçon
Le jour du drame, Dakota Stevens s’était enfui de la maison avant d’être retrouvé chez un voisin. Selon Jennifer Wilson, le garçon se montrait agité et refusait de coopérer. Pour tenter de le calmer, elle a pris une décision fatale : s’asseoir sur lui, en maintenant son poids sur sa tête et son cou. Une caméra de surveillance a capté une séquence de 20 secondes montrant l’enfant en détresse, coincé sous le poids de sa mère d’accueil. Ses cris de souffrance, d’abord perçants, se sont progressivement tus.
Pendant ce temps, Wilson appelait son assistante sociale, persuadée que Dakota simulait une crise. Ce n’est qu’en voyant le teint livide du garçon qu’elle a compris l’ampleur du drame. Paniquée, elle a alors ordonné à l’un des autres enfants qu’elle hébergeait d’appeler les secours. À leur arrivée, les urgentistes ont trouvé Jennifer Wilson « visiblement désemparée », mais il était déjà trop tard. L’enfant, en état critique, a été transporté par hélicoptère à l’hôpital. Où il est décédé deux jours plus tard.
Une mère d’accueil sous le coup de lourdes sanctions
Jennifer Wilson, qui avait la charge de trois autres enfants en plus de Dakota, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une enquête judiciaire. Si elle assure ne pas avoir voulu faire de mal au jeune garçon, les autorités remettent en question ses méthodes. Ainsi que sa capacité à s’occuper d’enfants en détresse. Sa licence de famille d’accueil a été immédiatement suspendue. Et son dossier est en cours d’examen pour une révocation définitive.
« Nous devons nous assurer que ce genre de tragédie ne puisse plus se produire », a déclaré un porte-parole des services sociaux. Wilson encourt une peine pouvant aller jusqu’à six ans de prison. Ce drame interroge sur le suivi des familles d’accueil et la nécessité d’un encadrement plus strict des personnes chargées de la protection des enfants vulnérables. Une affaire dramatique qui ne va pas manquer d’émouvoir l’Amérique pendant de longues semaines encore.