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Variole du singe : premier cas détecté en Suède, le nouveau variant du virus inquiète l’OMS

par Faustine Jehanne

Variole du singe : premier cas détecté en Suède, le nouveau variant du virus inquiète l’OMS
Crédit photo : @Instagram

La variole du singe gagne du terrain alors qu’un premier cas est détecté en Suède. Le nouveau variant du virus inquiète l’OMS. Voici ce qu’il faut savoir.

Le mercredi 14 août, l’OMS a déclenché le plus haut niveau d’alerte mondiale, face à l’augmentation massive des cas de mpox (variole du singe), sur le continent Africain. En effet, la maladie subit une résurgence de 160% de cas en 2024 par rapport à l’année dernière. Et ce n’est pas moins de 38 465 cas qui sont recensés depuis janvier 2022 dans 16 pays africains. L’agence de santé Africa CDC enregistre déjà 1 456 décès.

Comme nous l’avions déjà évoqué, le symptôme principal de l’infection se manifeste par une éruption cutanée d’une durée de 2 à 4 semaines, et peut s’accompagner de maux de tête, de fatigue et de douleurs musculaires. La variole du singe peut être bénigne ou mortelle, cela dépend notamment de la souche dont la personne est infectée. Les scientifiques ont d’ailleurs fait une avancée à ce sujet.

Un premier cas de variole du singe détecté en Suède

L’Agence suédoise de santé publique déclare un premier cas de variole du singe ce jeudi 15 août. Une personne vivant dans la région de Stockholm a été diagnostiquée comme porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox. « La personne touchée a été infectée au cours d’un séjour dans une région d’Afrique où sévit une importante épidémie de mpox du sous-type clade 1 », a expliqué Olivia Wigzell, la cheffe intérimaire de l’agence suédoise, lors d’une conférence de presse.

Olivia Wigzell assure que l’individu en question à d’ores et déjà reçu « des soins et des recommandations conformes aux réglementations en vigueur ». « Nous estimons que la Suède est bien préparée pour diagnostiquer, isoler et traiter les personnes atteintes de mpox de manière sûre et efficace », a-t-elle ajouté. Dans un communiqué, l’agence de santé publique souligne que le fait « qu’une personne soit traitée pour le mpox dans le pays, n’implique pas de risques pour le reste de la population« .

Le nouveau variant du virus inquiète l’OMS

Si ce variant est plus contagieux et dangereux, il est surtout le premier cas en Europe. Ce jeudi 15 août, l’OMS avertit que « l’Europe devrait connaître plus de cas de mpox importés dans les prochains jours« . À travers un communiqué, l’agence spécialisée déclare :

La confirmation du mpox du sous-type clade 1 en Suède reflète clairement l’interconnexion de notre monde (…) Il est probable que d’autres cas importés de clade 1 soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines.

Comme une impression de déjà-vu avec l’épidémie mondiale de la covid-19…  Alors que l’Institut Pasteur continue ses recherches, l’alerte mondiale de l’OMS a essentiellement une visée vaccinale en Afrique. Hélas, seulement 200 000 doses sont disponibles, alors qu’il en faudrait 10 millions. Le Ministère de la Santé assure toutefois qu’aucun cas de variole du singe (mpox), n’a été déclaré en France pour le moment.