Blanche Neige : un tournage miné par les tensions et les critiques entre Rachel Zegler et Gal Gadot

Dès son annonce, le projet a suscité une avalanche de critiques et de polémiques. Entre le casting controversé de Rachel Zegler dans le rôle-titre et la réécriture du scénario pour coller aux valeurs modernes, le film divise. La suppression des sept nains au profit de « créatures magiques » et les tensions en coulisses n’ont fait qu’amplifier la controverse.

Alors que la sortie était initialement prévue pour mars 2024, Disney a repoussé le film d’un an, officiellement en raison de la grève des scénaristes. Toutefois, de nombreux observateurs estiment que cette décision vise aussi à apaiser les tensions entourant le projet. En outre, Plusieurs médias américains rapportent que Rachel Zegler et Gal Gadot, qui incarne la Méchante Reine, ont entretenu des relations glaciales.

Le tournage de Blanche Neige sous haute tension

Dès les premières annonces, le choix de Rachel Zegler pour incarner Blanche Neige a déclenché de vifs débats. Certains ont salué cette volonté de diversité, tandis que d’autres ont dénoncé un non-respect de l’apparence traditionnelle du personnage. L’actrice a même été la cible de commentaires racistes. En parallèle, la suppression des sept nains au profit de « créatures magiques » pour éviter toute discrimination a provoqué l’indignation des puristes et des acteurs atteints de nanisme, qui y voyaient une opportunité manquée d’inclusion.

Si le projet suscitait déjà la controverse, le tournage n’a fait qu’aggraver la situation. Le scénario a été remanié pour correspondre aux standards actuels, faisant de Blanche Neige une héroïne plus indépendante. Par ailleurs, la célèbre scène du baiser non consenti a été supprimée. Mais au-delà des polémiques sur le contenu, c’est l’ambiance sur le plateau qui aurait été particulièrement tendue, surtout entre Rachel Zegler et Gal Gadot. En cause : leurs divergences sur le conflit israélo-palestinien.

Disney face à un défi majeur

De fait, Zegler affiche un soutien clair à la cause palestinienne, tandis que Gadot, ancienne soldate de l’armée israélienne, défend activement Israël. Cette opposition idéologique aurait empêché toute complicité entre les deux actrices. Avec un budget colossal et l’image de la firme en jeu, Disney se trouve dans une position délicate. L’adaptation d’un classique aussi emblématique demande un équilibre entre fidélité et modernisation, mais le studio semble avoir du mal à satisfaire à la fois les attentes du grand public et celles des militants du changement.

La réécriture du scénario et les prises de position des actrices alimentent le débat. Certains accusent Disney de céder à la pression du politiquement correct. D’autres estiment que l’évolution était nécessaire pour s’adresser aux nouvelles générations. Alors que la sortie en salle est prévue pour mars 2025, le studio doit désormais réussir l’impossible. À savoir apaiser les tensions, rassurer les sceptiques et redorer l’image du projet. Mais entre un tournage marqué par des conflits internes et des choix artistiques clivants, le pari semble risqué.

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