Résumé :
- « Emily in Paris » fait scandale : La scène qui choque les professionnels de santé !
- Vin rouge et grossesse : Le cliché français qui va trop loin ?
- Les dangers méconnus de l’alcool pendant la grossesse
- Chiffres surprenants : Combien de Françaises boivent encore pendant leur grossesse ?
- De 1960 à 2024 : L’évolution spectaculaire des recommandations sur l’alcool et la grossesse
- Série TV et santé publique : Quand le divertissement influence les comportements
La scène controversée d’« Emily in Paris »
Dans le troisième épisode de la nouvelle saison d’« Emily in Paris », une scène apparemment anodine a mis le feu aux poudres. L’action se déroule dans un restaurant chic de la capitale, où Emily dîne avec son amie Mindy. Curieuse et toujours à l’affût de nouvelles tendances marketing, notre héroïne s’intéresse aux options de boissons sans alcool proposées par l’établissement. C’est alors qu’elle remarque, à la table voisine, deux femmes visiblement enceintes en train de siroter du vin rouge.
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Intriguée, Emily interroge le serveur sur cette situation qui lui semble inhabituelle. La réponse de ce dernier est aussi laconique que troublante : « Non, c’est du vin normal », affirme-t-il sans sourciller. Cette réplique, prononcée avec un détachement total, semble banaliser un comportement pourtant fortement déconseillé par les autorités sanitaires.
La scène, bien que brève, soulève de nombreuses questions. Est-ce un simple cliché de plus sur les habitudes françaises, ou reflète-t-elle une réalité plus complexe ? Quelle est la responsabilité des créateurs de la série dans la diffusion de telles images, sans aucun message de prévention les accompagnant ?
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Les dangers réels de l’alcool pendant la grossesse
Pour comprendre l’ampleur de la controverse, il est essentiel de rappeler les risques liés à la consommation d’alcool pendant la grossesse. Si dans les années 1960 en France, les recommandations étaient plus souples – tolérant jusqu’à deux verres par jour pour les futures mères – la situation a radicalement changé.
Aujourd’hui, en 2024, les autorités sanitaires sont unanimes : la tolérance zéro est de mise, et ce durant toute la grossesse ainsi que pendant l’allaitement. Cette évolution des recommandations n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat de nombreuses études scientifiques démontrant les effets délétères de l’alcool sur le développement du fœtus.
Le Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) de l’hôpital Armand Trousseau est catégorique : le placenta ne fait pas barrage à l’alcool. Ainsi, même en petite quantité, sa consommation peut entraîner chez le fœtus des malformations et/ou des troubles du neurodéveloppement. Ces risques existent quelle que soit la quantité absorbée ou le type de boisson alcoolisée.
Dans les cas les plus graves, une alcoolisation importante de la femme enceinte peut conduire au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). Ce syndrome se caractérise par des anomalies faciales, un retard de croissance, des handicaps comportementaux et/ou cognitifs, ainsi que des malformations d’organes plus fréquentes, notamment au niveau du système nerveux, du cœur et des os.
La réalité de la consommation d’alcool chez les femmes enceintes en France
Face à ces risques avérés, qu’en est-il réellement des habitudes de consommation des femmes enceintes en France ? Les chiffres les plus récents, publiés par Santé Publique France à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale le 9 septembre 2024, apportent un éclairage intéressant.
Selon le dernier baromètre, environ 7% des femmes enceintes déclarent avoir consommé de l’alcool en 2021, ne serait-ce que quelques gorgées. Si ce chiffre peut sembler élevé au regard des recommandations strictes, il est important de noter qu’il est en baisse par rapport aux données précédentes. En effet, en 2017, ce taux s’élevait à 12%.
Cette tendance à la baisse est encourageante et témoigne d’une prise de conscience progressive des risques liés à l’alcool pendant la grossesse. Néanmoins, l’Agence nationale de santé publique souligne dans son rapport qu’il est « important de poursuivre les efforts de prévention et d’accompagner les femmes qui pourraient être en difficulté avec la consommation de substances pendant leur grossesse ».
En effet, malgré cette amélioration, le nombre de femmes et d’enfants concernés reste significatif. Chaque cas de consommation d’alcool pendant la grossesse représente un risque potentiel pour la santé du futur enfant, justifiant ainsi la poursuite et l’intensification des campagnes de sensibilisation.
« Emily in Paris », la série Netflix qui fait tant parler d’elle, ne cesse de surprendre par ses représentations parfois caricaturales de la vie parisienne. Lancée en 2020, cette comédie suit les aventures d’une jeune Américaine découvrant la capitale française, offrant un regard souvent stéréotypé sur les us et coutumes hexagonaux. Mais dans sa quatrième saison, c’est une scène en particulier qui a fait bondir les professionnels de santé : deux femmes enceintes y sont montrées en train de boire du vin rouge, sans la moindre mise en garde. Au-delà du simple cliché, cette représentation soulève des questions cruciales sur la consommation d’alcool pendant la grossesse et ses dangers bien réels.
La scène controversée d’« Emily in Paris »
Dans le troisième épisode de la nouvelle saison d’« Emily in Paris », une scène apparemment anodine a mis le feu aux poudres. L’action se déroule dans un restaurant chic de la capitale, où Emily dîne avec son amie Mindy. Curieuse et toujours à l’affût de nouvelles tendances marketing, notre héroïne s’intéresse aux options de boissons sans alcool proposées par l’établissement. C’est alors qu’elle remarque, à la table voisine, deux femmes visiblement enceintes en train de siroter du vin rouge.
Intriguée, Emily interroge le serveur sur cette situation qui lui semble inhabituelle. La réponse de ce dernier est aussi laconique que troublante : « Non, c’est du vin normal », affirme-t-il sans sourciller. Cette réplique, prononcée avec un détachement total, semble banaliser un comportement pourtant fortement déconseillé par les autorités sanitaires.
La scène, bien que brève, soulève de nombreuses questions. Est-ce un simple cliché de plus sur les habitudes françaises, ou reflète-t-elle une réalité plus complexe ? Quelle est la responsabilité des créateurs de la série dans la diffusion de telles images, sans aucun message de prévention les accompagnant ?
Les dangers réels de l’alcool pendant la grossesse
Pour comprendre l’ampleur de la controverse, il est essentiel de rappeler les risques liés à la consommation d’alcool pendant la grossesse. Si dans les années 1960 en France, les recommandations étaient plus souples – tolérant jusqu’à deux verres par jour pour les futures mères – la situation a radicalement changé.
Aujourd’hui, en 2024, les autorités sanitaires sont unanimes : la tolérance zéro est de mise, et ce durant toute la grossesse ainsi que pendant l’allaitement. Cette évolution des recommandations n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat de nombreuses études scientifiques démontrant les effets délétères de l’alcool sur le développement du fœtus.
Le Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) de l’hôpital Armand Trousseau est catégorique : le placenta ne fait pas barrage à l’alcool. Ainsi, même en petite quantité, sa consommation peut entraîner chez le fœtus des malformations et/ou des troubles du neurodéveloppement. Ces risques existent quelle que soit la quantité absorbée ou le type de boisson alcoolisée.
Dans les cas les plus graves, une alcoolisation importante de la femme enceinte peut conduire au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). Ce syndrome se caractérise par des anomalies faciales, un retard de croissance, des handicaps comportementaux et/ou cognitifs, ainsi que des malformations d’organes plus fréquentes, notamment au niveau du système nerveux, du cœur et des os.
La réalité de la consommation d’alcool chez les femmes enceintes en France
Face à ces risques avérés, qu’en est-il réellement des habitudes de consommation des femmes enceintes en France ? Les chiffres les plus récents, publiés par Santé Publique France à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale le 9 septembre 2024, apportent un éclairage intéressant.
Selon le dernier baromètre, environ 7% des femmes enceintes déclarent avoir consommé de l’alcool en 2021, ne serait-ce que quelques gorgées. Si ce chiffre peut sembler élevé au regard des recommandations strictes, il est important de noter qu’il est en baisse par rapport aux données précédentes. En effet, en 2017, ce taux s’élevait à 12%.
Cette tendance à la baisse est encourageante et témoigne d’une prise de conscience progressive des risques liés à l’alcool pendant la grossesse. Néanmoins, l’Agence nationale de santé publique souligne dans son rapport qu’il est « important de poursuivre les efforts de prévention et d’accompagner les femmes qui pourraient être en difficulté avec la consommation de substances pendant leur grossesse ».
En effet, malgré cette amélioration, le nombre de femmes et d’enfants concernés reste significatif. Chaque cas de consommation d’alcool pendant la grossesse représente un risque potentiel pour la santé du futur enfant, justifiant ainsi la poursuite et l’intensification des campagnes de sensibilisation.