Pepsi, Lipton, Lay’s… : ces articles que vous ne trouverez plus en vente chez Carrefour

Récemment, nous vous faisions part des changements majeurs pour 2024, notamment concernant le SMIC et la retraite. Avec l’inflation imminente, nous vous avions donc donné les détails à savoir concernant les soldes d’hiver mais aussi des astuces pour dépenser moins d’argent en cette nouvelle année. En outre, dans le monde en constante évolution du commerce et de la distribution, les rapports de force entre les grandes enseignes et les fournisseurs de produits de consommation prennent parfois des tournures inattendues.

Une rupture s’est produite dans le contexte de négociations commerciales intenses pour l’année 2024. Ces discussions, habituellement marquées par un certain équilibre, ont récemment atteint un point de tension significatif. L’élément déclencheur de cette situation est la décision audacieuse prise par le géant de la distribution Carrefour.

Carrefour décide de ne plus commercialiser les produits de PepsiCo

Carrefour, l’une des enseignes de distribution les plus influentes, a pris une décision radicale : arrêter de vendre tous les produits de la marque PepsiCo. Cette décision, révélée par le spécialiste Olivier Dauvers, concerne une gamme étendue de produits populaires comme les boissons Pepsi, Lipton, 7 Up, ainsi que les snacks Lay’s, Doritos, Bénenuts et Quaker. La raison invoquée ? Une augmentation de prix jugée inacceptable par Carrefour. Dès le 4 janvier, les consommateurs ont été accueillis par des affichettes explicatives dans tous les magasins de l’enseigne, soulignant cette rupture commerciale.

Cette action de Carrefour survient dans un contexte d’inflation persistante, bien que celle-ci montre des signes de ralentissement. Les magasins, sous la pression de cette inflation, exercent un levier sur les marques pour obtenir des baisses de prix. Cependant, les fabricants, dont PepsiCo, semblent réticents à cette idée, continuant de proposer des augmentations tarifaires entre 6 et 8% pour 2024. Quoiqu’il en soit, Carrefour pourrait bien donner l’exemple à suivre avec ce désaccord.

Les négociations entre les fournisseurs et les distributeurs

Dans ce contexte, la décision de Carrefour pourrait bien inspirer d’autres enseignes à suivre le même chemin. Cela soulève des questions sur l’évolution future des relations entre les distributeurs et les fournisseurs. Les négociations commerciales de cette année, avancées exceptionnellement à la demande du gouvernement, doivent se clôturer entre le 15 et le 31 janvier, au lieu du 1er mars habituel. L’objectif est de répercuter plus rapidement les baisses des coûts de certaines matières premières dans les prix en rayon.

Cependant, à l’approche de cette échéance, peu de marques semblent avoir trouvé un terrain d’entente avec les distributeurs. Des marques majeures comme Danone n’ont même pas encore débuté leurs discussions avec des enseignes clés comme les magasins U, selon Dominique Schelcher, le patron de ces derniers. Il reste à voir comment cette tension entre Carrefour et PepsiCo évoluera et quelles seront les répercussions sur l’ensemble du marché de la distribution en France.