Depuis la sortie de son premier film, Un p’tit truc en plus, le 1er mai dernier, Artus est sur toutes les lèvres. À 36 ans, l’humoriste accompli est désormais un réalisateur adoubé par la profession et par le public français. Avec plus de 9 millions d’entrées en salles, il a dévoilé une surprise aux spectateurs avec un projet dérivé.
Force est de constater que le succès se mérite. En voulant défendre sa propre vision du handicap, Artus s’est offert une place de choix dans le cœur des français. Tandis qu’un acteur de son film a été abandonné par ses parents, l’humoriste continue de faire parler de lui. Au sommet de sa gloire, il n’hésite pas à dire tout haut ce qu’il pense. De quoi égratigner l’image du Cours Florent.
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Artus pas tendre avec le Cours Florent
Créé en 1967 par François Florent, le Cours Florent s’est imposé comme une référence parmi les écoles de théâtre françaises. Il faut dire que des personnalités importantes ont figuré parmi les professeurs de cette institution. Parmi eux, on pense notamment à Francis Huster et Isabelle Nanty. Mais le plus impressionnant réside dans la liste des élèves formés dans cette école de renom. De Gad Elmaleh à Pierre Niney, en passant par Guillaume Canet, Audrey Tautou ou encore Isabelle Adjani, ils y ont débuté leur formation avant de devenir des stars de cinéma.
Pourtant, les Cours Florent n’ont pas toujours le vent en poupe. Pour cause, le prix d’entrée à cette formation en trois ans a un coût. Il en va de même pour les classes libres. Comptez près de 20 000 € pour suivre le cursus complet, mais sans compter les formations supplémentaires. De quoi en refroidir plus d’un. Et ce n’est pas Artus qui dira le contraire. Alors que son film Un p’tit truc en plus bat tous les records et s’apprête à entrer dans le top 40 des plus gros succès du box-office en France, il n’hésite pas à dire tout haut ce qu’il pense.
Il évoque un souvenir humiliant
Que ce soit au sujet de sa consommation d’alcool, de sa vision du handicap, de l’obésité ou même des marques pour habiller ses acteurs lors de la montée des marches du festival de Cannes, Artus n’a pas sa langue dans sa poche. Alors, forcément, lorsque le sujet du Cours Florent a été mis sur le tapis, il n’a pas perdu une minute pour dire le fond de sa pensée. Au micro de RTL, le réalisateur en herbe a fait part de son amertume au sujet de l’institution française. Tandis qu’il était encore un inconnu désireux de devenir comédien, il s’est inscrit à la formation.
Mais il a vite déchanté en découvrant l’ambiance de l’école qu’il qualifie d’« usine à fric ». « On était 40 et on ne passait jamais. Les profs nous disaient : ‘On apprend autant en regardant les autres qu’en jouant.’ C’est pas vrai, tu ne deviens pas footballeur en étant sur le banc et en regardant tes copains jouer« , déplore-t-il. Il revient ensuite sur une anecdote particulièrement humiliante.
Le jour où vraiment je me suis dit que c’était pas fait pour moi, c’est quand il y avait des videurs devant le Cours Florent. Quand tu n’avais pas payé… Je gardais des gosses pour payer le Cours Florent. J’arrive devant et on me dit : ‘Ta carte n’est pas à jour, t’as pas payé donc tu peux pas entrer.’ Je dis : ‘On est le 4 du mois, ça va arriver, j’ai besoin d’un peu de temps…
De tristes confidences qui appuient ses propos au sujet de cette formation de renom, mais dont le tarif fait vite réfléchir…