Carla Lazzari, qui se fait simplement appeler Carla sur scène, est une figure montante de la musique et de la télévision en France, ayant marqué les esprits dès son jeune âge. En 2019, elle a brillamment représenté son pays au Concours Eurovision de la chanson junior avec son morceau Bim bam toi, se hissant à la cinquième place. Son charisme et sa présence scénique l’ont également conduite à endosser le rôle d’animatrice lors de l’édition 2021 du même concours à Paris.
Avant de s’illustrer sur la scène européenne, Carla, qui s’était auparavant exprimée concernant sa dépression, avait déjà capté l’attention en France, grâce à sa performance remarquée dans The Voice Kids en 2018, où elle a atteint la finale et terminé quatrième. Ce succès précoce a pavé la voie à sa sélection pour l’Eurovision junior. L’année 2020 a marqué un tournant dans sa carrière avec le lancement de son premier album L’autre moi, qui a connu un succès considérable.
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Carla Lazzari se confie
Derrière le succès fulgurant, la vie de Carla Lazzari n’a pas toujours été un chemin pavé de roses. Finaliste de Danse avec les Stars en 2022, dont la nouvelle édition a démarré sur les chapeaux de roue, elle a semblé vivre un véritable conte de fées. Pourtant, loin de cette image idyllique, l’artiste a connu des périodes sombres marquées par l’adversité et la douleur, comme elle l’a révélé dans un témoignage poignant à l’occasion d’une interview accordée à Sam Zirah sur YouTube. Carla se confie notamment sur l’envers du décor lié au succès.
Dès son adolescence, elle a non seulement dû gérer la violence physique mais aussi le harcèlement scolaire, devenant malgré elle le sujet de moqueries et de jugements. Plus grave encore, elle a été la victime d’escroqueries financières de la part de personnes en qui elle avait placé sa confiance, perdant ainsi des sommes considérables. Elle expliquait ainsi lors d’une précédente interview : « Je n’étais pas bien entourée au moment de ma célébrité. Les personnes qui m’entouraient, qui comptaient pourtant dans mon cœur, m’ont pris plus que ce que l’on devait me prendre. Elles m’ont pris plusieurs centaines de milliers d’euros. » Carla relate également comment elle a été confrontée à des propositions dangereuses dès son plus jeune âge, comme celle de consommer de la drogue sous couvert de vitamines, une épreuve qu’elle a su éviter grâce aux conseils avisés de sa mère.
Un succès phénoménal
Dans l’adversité, Carla Lazzari a su trouver des raisons de persévérer et d’extraire des leçons valorisantes de ses expériences. Elle affirme en être aujourd’hui ressortie plus forte que jamais. Malgré les obstacles et les moments sombres qu’elle a pu rencontrer, elle reconnaît également les aspects positifs de sa carrière, notamment le succès financier de son titre « Bim Bam Toi ». Cette chanson, qui a joué un rôle clé dans sa révélation au public, s’est avérée être une source significative de revenus, grâce notamment à des collaborations prestigieuses avec les jeux Fortnite et Les Sims, ainsi qu’à une forte présence sur YouTube et Spotify.
L’artiste a partagé avec transparence les retombées financières de ce succès. Selon elle, Bim Bam Toi a généré entre un et trois millions d’euros, un chiffre impressionnant qui, cependant, ne reflète pas directement les sommes qu’elle a perçues à titre personnel. Elle explique les nuances du monde de la musique, où les droits d’interprète, souvent moins lucratifs que d’autres formes de droits d’auteur, modulent ainsi significativement les revenus effectifs. Après impôts, elle estime que ce succès lui a rapporté entre 100 000 et 400 000 euros. « Quand tu es interprète, tu ne touches pas la SACEM, et les droits d’interprètes sont les droits les plus minimes d’un titre. Ça a dû me rapporter entre 100 000 et 400 000 euros après impôts. Sans les impôts, on est à peu près à 800 000. »