Magali Berdah traverse une période compliquée, marquée par des controverses et des accusations venant de plusieurs de ses ex-collaborateurs. Simon Castaldi, par exemple, l’a publiquement accusée de manquements financiers. Tandis que Beverly Bello a pris sa défense, affirmant la bonne foi de Magali Berdah, d’autres influenceuses, dont Maeva Ghennam, se sont exprimées publiquement pour revendiquer d’importantes sommes d’argent non payées.
Par ailleurs, l’ex-papesse des influenceurs a été la cible d’un cyberharcèlement d’une intensité rare, orchestré, selon elle, par le rappeur Booba. L’affaire de Magali Berdah vient de connaître son épilogue devant le tribunal correctionnel de Paris. Ce mardi 19 mars, 28 personnes ont été condamnées pour avoir pris part à une campagne de harcèlement en ligne d’une ampleur et d’une sévérité exceptionnelles.
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Magali Berdah contre ses cyberharceleurs
Magali Berdah avait décrit le premier procès comme étant extrêmement difficile, évoquant les attaques verbales de ses cyberharceleurs comme « des coups portés dans le cerveau, le crâne, le cœur ». Elle a ainsi souligné la gravité des mots utilisés sur les réseaux sociaux, mettant en garde contre les conséquences tragiques qu’ils peuvent engendrer, dans l’espoir que les procès actuels puissent servir de leçon. L’ancienne papesse de l’influence avait du faire face à une vague de commentaires haineux sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, Magali Berdah se prépare à affronter un autre défi judiciaire, cette fois pour une affaire de blanchiment et de banqueroute. Ce procès devrait avoir lieu en septembre 2024 au tribunal correctionnel de Nice. Entre-temps, un autre procès concernant son cyberharcèlement a eu lieu, et les sentences prononcées à l’encontre des 28 individus impliqués n’ont pas manqué d’étonner et de marquer les esprits. Les poursuites judiciaires, de Magali Berdah contre ses harceleurs, se sont finalement soldées par une victoire sans précédent.
28 individus condamnés à des peines de prisons fermes ou avec sursis
Le jugement rendu lors du dernier procès est historique, tant par le nombre de personnes impliquées que par l’étendue des peines prononcées. Allant de quatre mois de prison avec sursis à 18 mois, dont 12 de prison ferme sous surveillance électronique, ces sanctions marquent un tournant dans la lutte contre le cyberharcèlement en France. Cette décision judiciaire, saluée par les avocats de Magali Berdah comme étant à la hauteur des souffrances endurées, établit un précédent important.
Le tribunal a ainsi réaffirmé que la toile n’est pas un espace hors de portée de la loi, où chacun pourrait se livrer à des actes répréhensibles sans en subir les conséquences. En plus de leur condamnation, les prévenus se voient également obligés de verser un total de 54.000 euros à Magali Berdah en guise de dommages et intérêts. Selon BFMTV, le parquet a insisté sur le fait que « l’espace numérique n’est pas une zone de non-droit ».