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Décès de Michel Blanc : un réalisateur se souvient de l’acteur comme d’un homme très isolé

par Lola

Décès de Michel Blanc : un réalisateur se souvient de l’acteur comme d’un homme très isolé
Crédit photo : Michel Blanc @Instagram

Suite au décès de Michel Blanc, le célèbre réalisateur André Téchiné s’est confié au sujet de l’acteur et a révélé ses parts d’ombres. Un témoignage touchant.

Ce jeudi 3 octobre 2024, aux alentours de 23h, Michel Blanc est décédé des suites d’un choc anaphylactique. Il avait 72 ans. Et malgré l’intervention des secours, le célèbre acteur des Bronzés n’a pas survécu. Au lendemain de sa tragique disparition, de nombreux hommages ont vu le jour. À commencer par celui de Josiane Balasko.

De leur côté, les autres acteurs de la troupe du Splendid se sont également dits dévastés par cette nouvelle. Depuis, la lumière est faite sur la vie de Michel Blanc. Si l’acteur français avait peur de la mort, il s’était également confié sur la raison pour laquelle il n’a jamais eu d’enfants. À présent, c’est le réalisateur André Téchiné qui revient sur le parcours de cet homme solitaire.

Les confidences d’André Téchiné sur Michel Blanc

« Putain, Michel, qu’est-ce que tu nous as fait ? », écrivait le cœur brisé Gérard Jugnot ce vendredi 4 octobre après l’annonce du décès de Michel Blanc. Amis depuis la quatrième, ces deux-là ne s’étaient plus jamais quittés. À tel point qu’ils ont vécu leurs plus grands succès au cinéma ensemble. Et notamment avec la troupe du Splendid. À leurs côtés, Marie-Anne Chazel, Josiane Balasko, Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Bruno Moynot ont fait les beaux jours de la comédie française.

De toute évidence, le décès de l’acteur de 72 ans laisse un vide immense derrière lui. De fait, Michel Blanc avait marqué le public, tout autant que ses camarades de jeu. Si Bruno Moynot se dit « effondré », Josiane Balasko regrette son « frère ». Après les nombreuses interventions de personnalités majeures du cinéma, c’est au tour du réalisateur André Téchiné de prendre la parole dans La tribune du dimanche ce 6 octobre. Ensemble, ils ont travaillé sur les films Les témoins en 2007, puis La fille du RER en 2009.

Le réalisateur évoque un homme solitaire

Dès lors, André Téchiné dresse le portrait d’un homme qui faisait de ses faiblesses une force. « J’aimais le fait qu’il veuille faire de son corps un instrument artistique alors que de prime abord on voyait plutôt son côté chétif et sa maladresse. Il s’agissait pour lui de déposer ce “handicap” c’était intéressant et très touchant », raconte le réalisateur. En outre, il se souvient de Michel Blanc comme d’un acteur au talent incommensurable, totalement dévoué à son art.

« Il était aussi très sauvage, avait tendance à s’isolern’aimait pas beaucoup les dîners en ville : même quand c’était nécessaire professionnellement, il fallait le supplier ! Mais quand il acceptait, il était de merveilleuse compagnie« , poursuit André Téchiné en levant le voile sur un aspect plus personnel de la personnalité de Michel Blanc. « Pro » et « très brillant », l’acteur laisse un vide certain dans le cœur du réalisateur.

Issue d'une formation littéraire et formée aux métiers du cinéma, j'ai obtenu un Master en ingénierie culturelle puis un MBA en communication et relation médias. Cela m'a permis de me spécialiser en journalisme, plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

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