Ce samedi 14 décembre 2024, Ève Gilles remettra sa couronne et son écharpe à la nouvelle Miss France. On sait d’ailleurs déjà ce qu’elle va faire après son année bien remplie de règne. Si le temps a filé à une vitesse folle, la jeune femme n’a pas oublié ses débuts difficiles. Ni les critiques incessantes liées à son physique androgyne.
Il se pourrait bien que les français soient lassés d’elle. Et attendent impatiemment la relève. Investie d’une mission très spéciale par Gabriel Attal, notre Miss France 2024 peut se vanter d’avoir fait bouger les lignes. Touchée par une maladie neurologique rare depuis son enfance, elle s’est confiée avec émotion sur les symptômes de cette dernière face à nos confrères de Konbini.
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Ève Gilles touchée par une maladie neurologique rare
La dyskinésie paroxystique est sûrement un nom barbare qui vous est étranger. Pourtant, c’est bien la maladie neurologique rare dont est atteinte Ève Gilles. La Miss France 2024 a livré des confidences inattendues sur son parcours médical semé d’embûches. Et ce, depuis sa plus tendre enfance. Aujourd’hui encore, les chiffres sont inexacts puisque la maladie touche entre une personne sur 150 000 et une personne sur 1 million. Le symptôme principal étant les apparitions brèves et récurrentes d’hyperkinésies involontaires, à savoir un syndrome d’hyperactivité.
« Aujourd’hui, ce qui me pousse à prendre la parole, ce n’est pas juste faire connaître ma maladie. C’est vraiment d’être un espoir pour ces personnes qui ont des maladies invisibles et qui ont peur de rêver trop grand », a expliqué Ève Gilles dans une vidéo de Konbini. Mais le diagnostic a été très long pour elle. « À mes huit ans, j’ai senti que je ne contrôlais pas mon corps sur certains mouvements« , s’est-elle souvenue avec une vive émotion.
La Miss France se confie avec émotion sur ses symptômes
Contre toute attente, c’est seulement à ses 14 ans que les médecins ont mis la main sur le mal qui la rongeait depuis tant d’années. « Ce sont des mouvements que je ne contrôle pas pendant un certain laps de temps. Ça peut être entre 25 et 45 secondes », a-t-elle expliqué afin de vulgariser les symptômes de la dyskinésie paroxystique. « Ça peut être un bras qui part vers l’intérieur, ça peut être sur tout le corps ou même sur le visage. C’est pour ça que souvent, quand je fais une crise, je ferme mes yeux. Je ne veux pas qu’on me voie comme ça« , a-t-elle révélé.
Et c’est seulement à quelques jours de la fin de son règne de Miss France que Ève Gilles prend la parole au sujet de sa maladie. Mais si elle ne l’a pas fait avant, c’est pour une raison assez simple. « Je ne voulais pas que cette maladie me définisse en tant que Miss », a-t-elle expliqué, les larmes aux yeux. Un témoignage qui en touchera plus d’un à coup sûr.