Le combat de Booba contre les influvoleurs a porté ses fruits. Grâce à la médiatisation des placements de produits frauduleux des candidats de télé-réalité, une loi encadrant les métiers de l’influence à vu le jour. Et depuis, plusieurs personnalités françaises se sont vues sanctionnées par la DGCCRF. (Malgré tout, cela n’empêche pas certains d’indigner encore les internautes avec leurs placements de produit.)
Après Rym Renom, Illan Castronovo ou encore Simon Castaldi, c’est au tour de trois autres influenceuses de se faire épingler. Il s’agit d’Amandine Pellissard, Feliccia et Mélanie Orl. La mère de famille reconvertie dans l’industrie du X vient de faire l’objet d’une injonction administrative de la part du Service National des Enquêtes de la DGCCRF. On vous en dit plus.
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Amandine Pellissard : l’influenceuse est accusée de pratiques commerciales trompeuses
À côté de son activité sur les plateformes pour adultes, Amandine Pellissard vit également des placements de produit. Celle qui doit déjà répondre de ses actes devant la justice, n’a pas respecté plusieurs articles du code de la consommation. On lui reproche d’abord d’avoir fait la promotion de prestation de médecine esthétique, réalisées par une prestataire non autorisée à pratiquer ces types d’actes médicaux.
Par ailleurs, Amandine Pellissard a également omis de mentionner le caractère publicitaire de plusieurs de ses publications. Ainsi, la DGCCRF estime que l’influenceuse a trompé ses abonnés en leur laissant croire qu’il s’agissait d’un retour personnel et non d’une publicité rémunérée. Et la mère de famille n’est pas la seule à être accusée de ce genre de pratique/
Mélanie Orl, Feliccia : elles font l’objet d’une injonction administrative
Les faits reprochés à Mélanie Orl sont les mêmes que ceux imputés à Amandine Pellissard. Mais en plus, l’influenceuse est accusée d’avoir trompé les consommateurs en les incitants à participer à des jeux d’argent et de hasard, affirmant qu’ils avaient plus de chance de gagner grâce à son service promu. Par ailleurs, sa société ORL EVENTS est également visée par cette injonction. Idem pour Feliccia et sa société Feliccia Taskiran LTD.
Sur son compte, @Vosstarsenrealité explique que la candidate a menti sur l’origine d’un produit alimentaire dont elle faisait la publicité. Qui plus est, la jeune femme a fait la promotion d’articles contrefaits. Sans parler des stories sponsorisées non mentionnées ou encore de ses allégations concernant des produits cosmétiques aux propriétés et résultats non démontrés. Suite à cette annonce, l’ex de Mujdat Saglam a affirmé n’avoir jamais arnaqué ses abonnés. Et explique avoir porté plainte de son côté. Désormais, tout est entre les mains de la justice, écrit-elle sur Snapchat. Une chose est sûre, les influenceurs sont surveillés de près.