On ne présente plus Hélène Ségara. Grâce à sa participation à la comédie musicale Notre-Dame de Paris de Luc Plamondon et Richard Cocciante, la chanteuse à la voix d’or s’est très rapidement forgé un nom en devenant une véritable icône de la musique française. Son premier album, « Cœur de verre », rencontre un franc succès et se vendra à plus de 600 000 exemplaires.
Par la suite, elle enchaîne les succès, notamment avec son album « Au nom d’une femme » qui lui permettra dans la foulée de remporter le titre d’artiste féminine de l’année. Toutefois, malgré son succès ainsi que l’énorme popularité dont jouit l’artiste auprès du public, elle a notamment dû faire face à de nombreux défis sur le plan personnel, notamment un mal inconnu qui l’a grandement affectée physiquement, mais également sur le plan psychologique.
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Même les icônes de la musique ne sont pas à l’abri de la cruauté des réseaux sociaux.
Les attaques ne se limitaient pas seulement à sa santé, mais s’étendaient aussi à des accusations absurdes. En effet, certains remettaient en question la véracité de sa maladie.
Le calvaire de la chanteuse
Récemment invitée sur le plateau de Sept à huit sur TF1, la chanteuse de 53 ans s’est ouverte sur son quotidien bouleversé par une maladie oculaire indéterminée qui menace progressivement sa vision. Le début de cette lutte a démarré abruptement en 2013 lorsqu’un matin, au retour d’un voyage professionnel en Russie, elle s’est réveillée avec une vision obscurcie, une situation qui n’a cessé de se détériorer malgré de nombreuses interventions chirurgicales.
La détérioration continue de sa vue a plongé la vie quotidienne de l’artiste dans un chaos où les gestes les plus simples sont devenus des défis insurmontables. « Je ne pouvais plus lire, plus voir mon écran de téléphone… J’étais surtout en train de perdre les deux yeux« , a-t-elle ainsi partagé. Elle a exploré diverses hypothèses médicales pour identifier sa maladie, allant d’une tumeur à la sclérose en plaques, en passant par diverses maladies auto-immunes. Malgré des examens invasifs tels que des ponctions lombaires et des biopsies, le mystère reste entier.