De douces confidences
Cette nuit-là, son manager Sébastien Farran et son épouse Laeticia, sont restés près de Johnny Hallyday. Mais pas seulement : une autre personne a rejoint le domicile de Marnes-la-Coquette. Appelé dans la nuit par le professeur Khayat, ami de Johnny, il est arrivé à 2h du matin. Il s’agit de l’abbé Alain de La Morandais. Guide spirituel de nombreuses personnalités du spectacle et du pouvoir, il a parlé des derniers instants du chanteur dans ses mémoires. Intitulées Jouer le jeu, avant la dernière partie, L’Express a publié quelques passages.
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Alors, il raconte à quel point Laeticia était bouleversée : « Je la serre dans mes bras, elle est comme une feuille d’automne toute tremblante. Dans sa chambre, le gisant est couché, la tête bandée, menton relevé comme un Christ de Mantegna. Des femmes veillent. Elles se retirent et je me mets à genoux, recueilli. Le manager est là, silencieux, larmes aux yeux. Après le silence, je célèbre les onctions, en expliquant à mon veilleur la signification du rite. J’oins les yeux, les oreilles, le nez et cette bouche qui a soulevé des passions et des foules pendant tant et tant d’années. »
Laeticia Hallyday lui glisse alors que son époux souhaitait être enterré à Saint-Barthélemy mais qu’évidemment une cérémonie serait organisée à Paris. Cela se déroulera à la Madeleine qui, aujourd’hui encore, célèbre chaque 9 mois une messe en l’honneur du défunt. Le 9, car l’artiste s’en est allé un 9 décembre. Par ailleurs, dans ses mémoires, Alain de La Morandais confie également ce que Sébastien Farran lui a dit : « En partant, le manager me confie qu’au moment de son dernier soupir, Johnny a ouvert les yeux et tendu un doigt vers les cieux. » Pour lui c’est sûr : « Au dernier moment, il peut se passer des choses extraordinaires. »