Melissa Benoist : elle a vécu un calvaire
Melissa Benoist est surtout connue pour ses rôles dans les séries Glee ou Supergirl. L’actrice a décidé de se confier au sujet de son passé mais surtout d’avouer qu’elle est « une survivante de violences conjugales ». En effet, elle a publié jeudi un long témoignage face caméra pour raconter son calvaire. À l’instar d’Adèle Haenel ou encore Lucie Lucas, la jeune femme souhaite lever un peu plus le tabou sur les violences faites aux femmes. Alors, dans une vidéo, Melissa raconte en détail les violences dont elle dit avoir été la victime.
Tout a commencé par des remarques, puis de la manipulation raconte-t-elle. Par exemple, son ex ne « voulait pas que j’embrasse des hommes ou que je flirte avec eux pour des scènes ». Du coup, comme elle ne souhaitait pas lui faire du mal, elle a refusé des auditions ou carrément des rôles. La violence physique est ensuite arrivée. D’abord, il y a eu ce smoothie lancé au visage. Puis la violence s’est accentuée jour après jour, avant que l’actrice ne soit « giflée et régulièrement frappée » et tombe en dépression. « J’ai appris à m’enfermer dans les chambres mais j’ai bien vite arrêté parce que la porte finissait inévitablement pas être enfoncée », balance-t-elle.
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Melissa Benoist s’est faite battre et séquestrer par son ex
La comédienne aujourd’hui âgée de 31 ans raconte avoir été « maintenue au sol, frappée, traînée par les cheveux, pincée jusqu’au sang, poussée si fort contre un mur que la cloison en est tombée. » Les violences physiques sont doublées de violences psychologiques : « Il y avait beaucoup de jalousie, il surveillait mon téléphone, mes mails. Il refusait que je joue des scènes de flirt ou de baiser, j’ai refusé des auditions, pour le préserver. » Ensuite, arrive ce jour où son compagnon lui a jeté son téléphone portable en plein visage. Elle a alors eu le nez cassé et a failli perdre un œil.
« Quelque chose s’est brisé en moi, ça a été trop loin », résume Melissa Benoist. Et quand elle décide – enfin – de se confier à une amie, elle se sent absolument soulagée : « Je ne peux pas décrire le soulagement et le bien-être qui m’ont envahie…Stopper ce cercle vicieux a été le bon choix… Maintenant je vais bien, mais je vais essayer de guérir de ce que j’ai vécu pour tout le reste de ma vie. » Si elle a décidé d’en parler c’est pour inciter les victimes à s’exprimer à leur tour. « En racontant mon histoire, j’espère que je pourrai encourager les autres à demander de l’aide et à sortir de relations abusives. Tout le monde mérite d’être aimé sans violence, ni peur, ni préjudice physique », conclut-elle.