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Lio : elle s’exprime pour la première fois depuis le décès de son fils Diego

par Sophie Varon Vollet

Lio : elle s'exprime pour la première fois depuis le décès de son fils Diego
Crédit photo : © Instagram

Depuis le décès de son fils Diego, Lio ne s’était pas exprimée publiquement… jusqu’à son interview dans C à vous. Regardez !

Le 2 mars 2025, Diego, fils de la chanteuse Lio et de Jean-Pierre Bellay, s’est tragiquement immolé près de l’aéroport de Roissy à l’âge de 21 ans, laissant sa famille dans une douleur indicible et une quête de réponses. Inhumé dans l’intimité le 17 mars au crématorium du Père Lachaise, ce jeune homme brillant, étudiant à l’EPFL et porteur de nombreux projets, avait été victime d’une « bouffée psychotique délirante » en Thaïlande en janvier, selon son père, probablement liée à une consommation de drogues.

Pour Jean-Pierre Bellay, l’hypothèse du suicide est à écarter : « Diego ne s’est pas suicidé mais, lors d’une crise à Paris, s’est échappé et le monstre a pris le dessus dans sa tête pour l’assassiner. » Dans une lettre adressée à Paris Match, il rend hommage à ce fils qu’il décrit comme « un vrai génie » et un artiste, tout en dénonçant les rumeurs d’un père absent : « Vanda et moi, nous nous sommes toujours occupés de notre fils ensemble. » Mais malgré ces témoignages, les causes exactes de cette tragédie restent floues, et laissent la famille face à une douleur mêlée de doutes et d’interrogations.

Lio face à l’indicible : une mère endeuillée prend la parole

Pour la première fois depuis la disparition tragique de son fils Diego, Lio s’est exprimée publiquement, ce mardi 8 avril, sur le plateau de l’émission C à Vous. Jusqu’ici silencieuse, la chanteuse de 62 ans a accepté l’invitation d’Anne-Élisabeth Lemoine, et a livré un témoignage empreint de douleur et de dignité. Diego, 21 ans, a été retrouvé sans vie début mars à Tremblay-en-France, non loin de l’aéroport de Roissy. Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de sa mort. Mais pour Lio, les choses sont claires : « Diego ne s’était pas suicidé mais, lors d’une crise à Paris, s’est échappé et le monstre a pris le dessus dans sa tête pour l’assassiner », a-t-elle lâché, bouleversante.

Ce drame intime, la chanteuse l’a affronté dans la discrétion. Pourtant, à peine quelques jours après le décès, elle remontait sur scène, bouleversant le public lors d’un concert de la tournée Les Années 80. Une décision critiquée, parfois violemment. « J’ai reçu beaucoup de témoignages qui me disaient que je ne devais pas aimer assez mon fils pour pouvoir monter sur scène », a-t-elle confié, la gorge nouée. Son explication, cinglante de sincérité : « Moi, je dis simplement nécessité fait loi. Moi, je dois travailler et j’ai encore d’autres enfants, j’ai des petits enfants, nécessité fait loi. »

Du deuil à l’engagement : une artiste au service de la mémoire

Ce même soir, Lio est également venue soutenir un documentaire fort, De rockstar à tueur : Le cas Cantat, diffusé sur Netflix, qui retrace le féminicide de son amie Marie Trintignant. Elle y témoigne, avec une colère contenue et une volonté de justice intacte, sur les violences subies par cette femme qu’elle admirait. Si la perte de son fils a laissé une plaie vive, Lio a pourtant trouvé dans les réactions du public une forme de réconfort. Les retours à la suite de sa prise de parole dans le documentaire l’ont profondément touchée. « Aujourd’hui je reçois : « Vous m’avez sauvée, votre prise de parole m’a donné le courage, j’ai réussi à partir » […] Je dois dire que c’est bien tombé, à cette période-ci précisément de recevoir ces témoignages-là. C’était formidable », a-t-elle déclaré, la voix pleine d’émotion.

Quelques jours après le drame, Lio avait partagé sur Instagram un extrait poignant du morceau Nos absents de Grand Corps Malade. Un hommage pudique, en filigrane, à celui qu’elle a perdu trop tôt. « Mon Diego est mort », aurait-elle écrit à ses proches, dans un message simple, déchirant. À travers ces mots, à travers ces choix, Lio ne cherche pas à se justifier. Elle avance, meurtrie mais debout. Et rappelle, d’un souffle tremblant mais ferme, que l’art, parfois, est tout ce qu’il reste pour continuer à vivre.

Amoureuse de mode, de culture, d’actualités et véritable accro au petit écran, être rédactrice pour Officielles combine parfaitement mon envie de vous informer et de vous divertir.

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