L’actrice et humoriste Melha Bedia, connue pour ses rôles dans Forte et La très très grande classe, est accusée de racisme anti-blanc. La controverse a éclaté après la diffusion d’un épisode de Liars Club où la grande amie de Diam’s emploie l’expression « bande de gwers ». Un terme perçu comme péjoratif envers les personnes blanches.
Cette déclaration a immédiatement suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. Relançant le débat sur les discriminations et le racisme en France. Face à la montée des critiques, la question se pose : cette séquence aurait-elle dû être censurée ? La diffusion de l’émission sans réaction des producteurs alimente les interrogations sur la responsabilité des médias dans la validation de certains discours.
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Melha Bedia sous le feu des critiques
Depuis la diffusion de l’épisode, la polémique enfle sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont exprimé leur indignation, estimant que les propos de l’actrice relèvent d’un racisme anti-blanc assumé. « ‘Bande de gwers’ : c’est quel type d’illuminé encore qui peut s’aventurer à dire ça à la télévision ? Prime Video, vous êtes dans l’obligation de prendre des sanctions très rapidement contre Melha Bedia et son racisme », a écrit un utilisateur de X.
D’autres voix se sont élevées pour dénoncer l’absence de réaction immédiate de la production et des responsables de l’émission. Pour certains, le fait même que l’expression ait été enregistrée, montée et diffusée sans intervention pose problème. « Ça a été dit, ça a été monté, ça a été diffusé. C’est-à-dire que personne dans le processus n’y a vu aucun problème, c’est ça qui est effrayant », a commenté un autre. La situation est d’autant plus polémique que les accusations de racisme en sens inverse suscitent souvent des réactions plus vives et des sanctions.
Un deux poids, deux mesures dénoncé
L’affaire Melha Bedia a également ravivé le débat sur un possible traitement différencié des actes de racisme. Selon qu’ils visent une communauté ou une autre. Certains internautes n’ont pas hésité à comparer la situation à d’autres cas. « Imagine-t-on un humoriste dire « bande de bougnoules » ou « bande de nègres » ? Certains se sentent beaucoup trop à l’aise en France avec leur racisme décomplexé », s’est insurgé un utilisateur sur X. Cette comparaison souligne une frustration croissante chez ceux qui perçoivent un manque d’équité.
De son côté, Melha Bedia ne s’est pas encore exprimée publiquement sur la controverse. Prime Video, diffuseur de l’émission, reste également silencieux. Ce qui alimente encore davantage les critiques. Ce mutisme pose la question de la gestion des polémiques par les plateformes de streaming. Et leur responsabilité dans la diffusion de contenus pouvant heurter certaines sensibilités. Alors que la pression médiatique ne cesse de croître, reste à savoir si l’actrice ou la plateforme prendront la parole pour désamorcer la situation.