Miss France 2022 : les candidats ont eu un contrat de travail pour la première fois
Jusqu’à cette année, les candidates au concours Miss France ne bénéficiaient d’aucun contrat de travail, ni même d’une rémunération pour leur participation. Ainsi, le mouvement « Osez le féminisme » dénonçait cette situation évoquant une discrimination et un non-respect du droit du travail.
Présidente de la société Miss France, Alexia Laroche-Joubert a alors revu les règles du concours, annonçant en novembre dernier que les Miss auraient un contrat de travail. « On a travaillé sur la ligne éditoriale de l’émission de cette année. Cela aura des conséquences juridiques, artistiques. Cette année, les 29 Miss auront bien des contrats de travail. »
Sur le même sujet
Alors, combien ont touchés les candidates non-élues ? Ce samedi 22 janvier, nos confrères du Parisien révélait que les jeunes avaient perçu un « salaire dérisoire ». D’ailleurs, seuls les deux derniers jours de la compétition ainsi que la cérémonie diffusée sur TF1 ont été pris en compte.
Miss France 2022 : une participante dévoile le salaire des Miss
L’une des candidates a dévoilé avoir « été payées 84 euros par jour, soit 252 euros net en tout. L’équivalent du Smic. C’est vraiment symbolique ». Par ailleurs, la production a confirmé cette somme. Une autre participante a confié au quotidien : « comme la scène était aussi glissante qu’une patinoire, on était au moins couvertes en cas d’accident ».
Interrogée sur cette somme considérée comme ridicule par les internautes, Alexia Laroche-Joubert a expliqué qu’elle n’envisageait pas de l’augmenter ni sur le montant, ni sur la durée. « Cela ne correspond pas à nos valeurs et les motivations des candidates ne seraient plus les mêmes. Pour ça, elles peuvent faire Les Marseillais ou Les Ch’tis« a-t-elle déclaré au Parisien.
Articles les plus consultés
Top 10 du jour
Découvrez les articles du moment
-
Mort de Liam Paye : cet objet lui ayant appartenu est introuvable depuis sa chute mortelle, il pourrait éclairer les enquêteurs !
-
"Give me money" : les enfants de Jazz et Laurent accusés par les internautes de se moquer des mendiants, la vidéo qui choque !
-
"C'est démesuré" : sanctionnée par la DGCCRF, Milla Jasmine dénonce !
-
"On dirait qu'elle a mis..." : Laura Lempika dévoile le résultat de sa dernière chirurgie, les internautes détestent, regardez !
-
"La sécurité a dû..." : le père de Maïa (Star Academy) débarque sur scène... et ne la quitte plus, la séquence devient virale !
-
"Une espèce de…" Camille Cottin très cash, elle raconte sa 1ère rencontre avec Marion Cotillard et ne mâche pas ses mots !
-
Un geste simple recommandé par un dentiste pour des dents plus blanches
-
À 90 ans, Pierre Richard révèle une facette inattendue de sa vie : 'Je suis acteur, mais aussi...'
-
"Comment il ose ?" : Kevin Guedj répond aux critiques sur son attitude avec les femmes et se fait détruire par les internautes !
-
Violemment taclé par un fan après l’avoir déçu, Slimane monte au créneau : "L’être humain…"
Malgré tout, d’un point de vue juridique, l’avocat Jérémie Assous a affirmé au quotidien que les participantes pouvaient attaquer la société Miss France en justice pour « travail dissimulé » et « non-respect des amplitudes horaires ». « Est-ce que Miss France est un concours gratuit, ouvert à tous et lié au hasard ? Non. Donc, c’est un vrai job, avec un lien de subordination, qui nécessite un contrat de travail en règle sur la durée » a-t-il ajouté.
Le concours Miss France est au cœur de plusieurs polémiques dont une liée à la nourriture donnée aux jeunes femmes durant le concours. L’ancienne reine de beauté, Iris Mittenaere est la première à soutenir qu’il faut « abolir toutes les règles » du concours.