Igor et Grichka Bogdanoff sont décédés à quelques jours d’intervalle
Grichka Bogdanoff est décédé le 28 décembre 2021 des suites du Covid-19. Igor (qui n’aurait pas été au courant du décès) lui aura emboîté le pas ce lundi 3 janvier 2022. Après l’annonce de sa m*rt, de nombreux hommages ont été publiés sur les réseaux sociaux. Mais, très vite, des informations ont circulé sur leur état de santé. Et pour cause : ils avaient contracté le Covid-19 sans s’en inquiéter. Sur le plateau de TPMP, Cédric André, leur agent, avait confirmé qu’ils n’avaient pris aucun traitement après avoir été testé positif.
Sur le plateau de BFM TV, l’avocat de Grichka Bogdanoff dévoilait que l’homme (qui n’aurait pas réellement 72 ans) n’était pas vacciné. Pour autant, Me Edouard de Lamaze précisait que c’était « un homme en pleine santé, avec une vie très saine. Il ne mangeait pas par excès, il avait une ligne parfaite. La situation de santé de Grichka ne présentait aucun cas de comorbidités ».
Sur le même sujet
L’avocat des frères Bogdanoff s’indigne face aux informations qui circulent
Puis, Me Édouard de Lamaze était l’invité de LCI quelques heures après le décès du second frère. Il a déclaré : « Il y a un mot qu’on ne prononce pas : c’est le secret médical. Vous savez, avec cette pandémie, on est entrés dans une immense transparence de tout ce qui est arrivé à tout le monde et tout le monde doit savoir s’il a été vacciné, pas vacciné, son état de santé, est-ce qu’il avait des comorbidités. Tout d’abord, en tant qu’avocat, je dis rappelons le devoir de réserve. Il y a ce qu’on appelle le secret médical qui doit être préservé. En tant qu’avocat et citoyen, je ne suis pas sûr qu’il faille mettre comme ça une grande transparence sur l’action individuelle. »
Avant de poursuivre : « Je crois qu’il faut laisser à travers le débat public, une certaine pudeur qui me paraît essentielle et pour les frères Bogdanoff, on est en plein dedans (…) A qui on va chercher à savoir s’ils avaient été vaccinés, pas vaccinés (…) je crois que ça ne nous regarde pas. (…) Je garde en mémoire deux hommes qui avaient une passion pour la science, pour la recherche… Qui ont passionné des générations entières. C’est ce côté positif, merveilleux que je voudrais garder. C’est ça qui devrait faire l’objet du débat. »