C’est un tournant marquant pour le droit des femmes françaises. Lundi 4 mars 2024, le Parlement a voté pour l’inscription de la liberté de recourir à l’avortement. Cette étape cruciale qui garantit aux femmes du monde de disposer librement de leur corps est un grand pas en avant. Et cette nouvelle réjouissante a fait écho dans la tête de milliers de femmes dans le monde entier.
À ce titre, Shanna Kress et Jonathan Matijas se sont exprimés, et ont réagi à cette annonce. Il faut dire que le couple qui est extrêmement transparent avec sa communauté est passé 2 fois par cette épreuve douloureuse. Lassés des commentaires haineux, ils ont pris la parole sur leurs réseaux sociaux, et expliquent que ce choix est très difficile.
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L’inscription de l’IVG dans la Constitution française
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, les Français ont pu assister à la cérémonie de scellement de l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Quelques jours avant, le lundi 4 mars 2024, les parlementaires ont adopté la révision constitutionnelle visant à protéger la liberté d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. Avec 780 voix contre 72, ce vote est le résultat d’un combat sans relâche depuis des mois.
En effet, de nombreux élus et associations féministes, ont redoublé d’engagement pour défendre l’inscription dans la Loi fondamentale de la liberté des femmes à disposer de leur corps. Et c’est dans une liesse générale que cette avancée constitutionnelle a été célébrée. Dans les rues de Paris et sur la place du Trocadéro, on a pu voir des femmes exulter sur la musique de Beyonce « Run the world (Girls)« .
Shanna et Jonathan se livrent sur cet événement qui fait écho à leur histoire passée
Les parents d’un petit Loüka se sont trouvés dans la tourmente. En effet, après avoir avorté d’un de leurs jumeaux atteint de trisomie 21, ils ont renouvelé l’expérience douloureuse une seconde fois. En effet, alors que Shanna Kress était enceinte, elle a pris la décision difficile d’avorter. S’en sont suivis un harcèlement sans précédent et un déferlement de haine sur les réseaux sociaux.
À l’occasion d’une session Questions / Réponses, le papa de Loüka s’est exprimé sans filtre. Lorsqu’un abonné demande comment ils ont fait pour « avorter sans culpabiliser« , la réponse est claire. Pour Jonathan, « Beaucoup de c*nneries ont été dites à ce sujet« . Il rappelle que l’inscription de l’IVG dans la Constitution confère le droit « d’une femme et d’un couple de décider quand il est bon pour un enfant de naître dans un contexte serein et propice« . Cependant il ajoute :
Même si c’est un droit, la décision n’en reste pas moins difficile (…) qui laisse une cicatrice en toi qui se soigne mais ne disparaît pas